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Luis Ernesto Valencia (1958-1968), fils de paysans colombiens, n'alla jamais à l'école. Il fit une fugue à six ans et fut recueilli deux ans plus tard à Cali par le poète Elmo Valencia, qui le trouva endormi dans l'escalier menant chez lui. Baignant dès lors dans l'atmosphère des avantgardes artistiques colombiennes durant les bouillonnantes années 1960, celui qu'on appelait le « Gigolo des Dieux », ou « le Colibri », chez les nadaïstes, chantait et écrivait des poèmes sur les murs de sa chambre. Il mourut une nuit, âgé de dix ans, renversé par le véhicule d'un fabricant de glaces. C'est la personnalité de Luis Ernesto Valencia que les traductions de Boris Monneau, fidèles à la spontanéité et à l'oralité des poèmes, permettent d'introduire aujourd'hui en France. Jotamario Arbelaez, Armando Romero, Augusto Hoyos, membres éminents du mouvement nadaïste, et Michael Benitez Ortiz, jeune poète et éditeur colombien, complètent par leurs souvenirs le portrait de ce météore qui marqua à jamais leur existence, « cet enfant véloce pour qui même l'éternité fut trop courte » (J. Arbelaez).
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