"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans notre présent livre nous envisageons le personnage en tant que corps, dans la mesure où le corps comme structure ontologique est d'abord et avant tout la référence première de notre « être au monde ». C'est parce qu'il nous définit d'emblée comme humain, et qu'il ne saurait être étranger à toute forme de (re)production intellectuelle que nous faisons valoir sa représentation dans "Les voix de Marrakech" de Canetti, "Makbara" de Juan Goytisolo et "Marrakch medine" de Claude Olllier en accord avec la théorie merleau-pontyenne qui suppose une représentation diversifiée et foisonnante du corps et de l'espace. Le corps et l'espace justement, peuvent apparaître deux concepts distincts, voire deux problématiques différentes, mais ils constituent deux entités indissociables. Nous restreignons toutefois notre champ de recherche à l'étude de ces entités indissociables dans la ville de Marrakech telles qu'elles sont perçues et développées par Canetti, Goytisolo et Ollier. Notre souci premier est de développer des idées à partir de l'approche d'espace bien délimité, avec des références locatives précises et des associations à des objets qui en rendent l'aspect scénique, matériel, social et culturel.
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