Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Peut-on expliquer ce qu'est le cinéma ? Que demande-t-on au cinéma ? La réponse à ces questions ne serait-elle pas dans l'absence d'explication parce que le cinéma serait une sorte de saturation ? C'est de ce point de vue que se place Alain Bonfand : son essai s'intéresse de près au mouvement du cinéma en suivant le fil du phénomène saturé. Sous forme d'études de cas, cet ouvrage permet de montrer comment le cinéma lui-même résiste à toute forme d'analyse, puisque l'évènement même qu'il décrit à chaque fois échappe au concept. La peinture et l'image à travers les cinémas de Tarkovski, Godard et Lewin, le mouvement chez Kurosawa, l'esthétique chez Antonioni font apparaître, sous des traits phénoménologiques, la liberté de sur-interprétation propre au cinéma. Par son pouvoir de créer des images, le cinéma est comme une « saturation de signes » qui dépasse la peinture par l'image en mouvement et ré-ouvre la question du sublime.
Alain Bonfand est professeur d'esthétique et de théories de l'art à l'ENS des Beaux-arts de Paris.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !