"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Des suicides à répétition dans une chambre d'hôtel, une mamie qui fait parler les chats, une demoiselle si belle et si dangereuse qu'on l'appelle Mandragore, un arbre qui danse seul au milieu de la place du village... Les dix nouvelles de Hanns Heinz Ewers réunies dans ce recueil, écrites pour la plupart entre 1900 et 1910, sont symptomatiques de l'ambiance crépusculaire qui les a vu éclore, « cette fascination pour l'abîme qui saisit l'Allemagne d'alors » (éd. Marabout). Dans une veine expressionniste, Ewers cisèle des textes macabres, inquiétants, baignant souvent dans un exotisme mystérieux et un érotisme évident, mais jamais dénués d'humour. Le monde moderne a beau tenter d'imposer sa loi, les vieilles croyances païennes réussissent toujours à se glisser dans les fissures de notre raison pour y tisser leur toile d'araignée.
Liste des nouvelles du recueil : L'Araignée, Carnaval à Cadix, Sorcière ma mère, Mandragore et le chauffeur, La Fin de John Hamilton Llewellyn, La Jeune Fille Hya-Hya, Ellen Carter, La Mamaloi, Le Rhabdomancien et Journal d'un oranger.
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