Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
L'actuel technocapitalisme qui nous ensorcelle par sa production infernale d'objets en toc est surdéterminé par cette tumeur propre à l'espèce humaine : le Vide ontologique. Ce Vide, immanent à cette production, nous le définirons comme l'absence réelle de tout objet ou être du monde susceptible de faire taire la parole ou le désir des êtres parlants. En ce sens, ce Vide néantit toute positivité du monde. D'où le consumérisme ambiant dont le fantasme est celui de croire en la suture de ce Vide, par essence, hémophilique. En ne réservant plus aucune place à ce Vide, le monde d'aujourd'hui devient assurément, pour les êtres parlants que nous sommes, irrespirable, voire psychotisant. Notre Lacan subversif tend à réveiller l'aspect révolutionnaire de la psychanalyse lacanienne qui par sa fidélité au Vide constitue, à nos yeux, cette seule approche d'aujourd'hui susceptible de percer une sortie au discours technocapitaliste et aux infâmes fantasmes qui l'accompagnent.
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