Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
4 avril 1894, Monsieur le Préfet, j'ai l'honneur de vous faire savoir que la fête nationale des Bénédictins s'est bien passée. Jusqu'ici ils sont assez raisonnables ; sauf un civil à tête pointue qui s'est faufilé dans l'église mais que nous avons tenu sous l'oeil pendant toute la cérémonie. N'a pas bronché !. Pour ce qui regarde les moines, trois choses à signaler : le père Legeay, ayant voulu repincer de sa guitare abandonnée, a dû expulser des tuyaux plusieurs oiseaux de mauvaise mine qui avaient domicile sans que nous sachions quand ni comment. Le père Nouel a trouvé un chapeau si, si léger que l'esprit nouveau, en soufflant sur le pays, l'a emporté sur la tour de l'église. Il y brille d'un éclat compromettant. Mais comme il est lumineux même dans l'obscurité , les ouvriers vont avancer leur travail.
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