"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mirko Godina, un ancien déporté slovène, revient, en 1948, sur les bords du lac de Garde où il s'était lié d'amitié avec la patronne d'une auberge.
Mais les retrouvailles sont amères : la signora Amalia défend avec nostalgie et ténacité l'époque du Duce. Pourtant, en faisant la connaissance de Luciana, une des deux filles d'Amalia, l'espoir va renaître. Mirko, qui est devenu architecte, commence de dessiner les plans d'un village de pêcheurs cependant que ses longues promenades en compagnie de Luciana lui permettront peu à peu d'envisager un " après la barbarie ".
Les expériences historiques - le camp de concentration pour Mirko Godina ; une éducation fasciste pour Luciana - sont-elles irrémédiables ? Telle est, à travers la confrontation des deux personnages de ce roman, la question à laquelle s'efforce de répondre, avec une rare sensibilité des êtres et des paysages, Boris Pahor. Et l'on verra avec éclat que, là où le fascisme a violé les foules, le romancier oppose la riposte belle et cinglante de l'individu.
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