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La musique est demeurée jusqu'à présent absente des études historiques consacrées à la vie culturelle des années noires.
Fruit des recherches conjuguées d'une vingtaine de musicologues et d'historiens, le présent ouvrage s'efforce de combler cette lacune. Sans frontières géographiques ou esthétiques, il permet de mesurer les incidences du temps de guerre sur la carrière des musiciens, la réception des oeuvres et certaines formes de sociabilité, la fréquentation des concerts ou la pratique en amateur devant être considérées comme des dérivatifs aux difficultés de la vie quotidienne.
La conduite des musiciens ne se révèle pas spécifique à leur profession : comme dans tous les milieux, une minorité a résisté, une autre a collaboré et la majorité s'est accommodée. L'attitude des hommes et le fonctionnement des institutions se dessinent à travers ces textes, qui mettent en relief une période-charnière dans l'histoire de la musique du XXe siècle. Si la musique bénéficie des faveurs du régime de Vichy, elle est aussi la première arme culturelle des nazis.
En dépit du double joug de l'occupant nazi et d'un régime à tendance totalitaire qui applique des lois d'exclusion, les manifestations musicales (opéra, concerts symphoniques, jazz, chanson de variété, diffusions radiophoniques, production discographique...) prennent une part intense au surprenant foisonnement de la vie culturelle des années noires.
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