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C'est en 1818 que fut créé à Paris le premier musée consacré aux artistes vivants. Au cours du XIXe siècle, la diffusion des oeuvres d'art change d'échelle, le marché de l'art remplace le système académique des Beaux-Arts et, dans cette société en voie de démocratisation, se développent l'intérêt pour l'art et la consommation de productions artistiques. Dans les ventes aux enchères, il apparaît que l'art contemporain (on disait « moderne » à l'époque) peut valoir de l'argent. Les tableaux des artistes vivants deviennent objets d'investissement et de spéculation. Anne Martin-Fugier met en scène tous les protagonistes du monde de l'art et évoque leur style de vie et leur sociabilité : les peintres et les sculpteurs connus et moins connus, les modèles, les critiques et les aventuriers qu'étaient parfois les marchands et les collectionneurs. Elle se penche sur les relations passionnelles et complexes qu'entretiennent les artistes avec ces derniers. Elle analyse l'évolution des identités, celle de l'artiste et celle de l'amateur. Que devient au cours du siècle la figure de l'artiste victime de la société bourgeoise qui s'est constituée à l'époque romantique ?
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