"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour avoir échappé aux sortilèges de deux des Parques, Finstern, neuvième Monarque Unseelie, doit payer. Payer de sa ruine, et de sa mort.
Pour contrecarrer les édits du destin, un allié inattendu met au monde l'instrument possible de son salut : l'enfant double, Angharad, réceptacle et détentrice de forces contraires.
Dans la partie d'échecs qui se joue alors entre les Cours féeriques d'Ombre et de Lumière, les Fatalités, et les terribles puissances de l'Hiver, Angharad essaie de trouver une voie qui lui soit propre, et de composer avec ses inconciliables sentiments pour le Roi d'Ombre...
Par Léa Silhol, auteure des Contes de la Tisseuse et d'Il était une Fée...
Cet ouvrage fait l'objet d'un tirage de tête numéroté de 300 exemplaires réservés aux commandes directes.
PRIX MERLIN 2003 - MEILLEUR ROMAN FANTASY aussi nominé pour le Prix Rosny 2003 - Meilleur Roman de SF Francophone
Finstern, le roi d’une des cours de Faërie, a été condamné par les Parques. Angharad, dont l’existence n’aurait pas dû être possible, est l’arme forgée par le Destin. Le doute subsiste, cependant: est-elle destinée à provoquer la chute de Finstern, ou à le sauver?
Si l’histoire a pu me sembler un peu lente au début, je n’y vois pas un défaut majeur: d’une part, je me suis habituée au format nouvelles qu’affectionne l’autrice, alors me plonger dans un roman était presque déstabilisant; d’autre part, les circonvolutions du récit ne sont pas inutiles. L’histoire et les personnages se construisent lentement, avec des éléments qui serviront l’intrigue plus tard. Le reste permet de développer un univers fascinant, peuplé de créatures tout aussi fascinantes. Les royaumes s’imbriquent de façon complexe, mais sans perdre le lecteur. Il fallait nécessairement prendre le temps de tisser cet ensemble foisonnant pour envoûter les lecteur-ices. Et si les personnages peuvent sembler un peu trop hiératiques à l’occasion, au fil du texte les évènements s’accélèrent et deviennent plus prenants, la dernière partie étant assez palpitante.
Je ne renchérirai pas sur ce que j’ai déjà dit dans d’autres billets sur la plume de Léa Silhol, elle sert admirablement ses réécritures et réinterprétations de mythes et légendes. A la fin de l’ouvrage, une brève postface et un lexique explicitent certains termes et détaillent ce qui relève de l’inspiration et ce qui tient de l’imagination de l’autrice.
Une fantasy délicate et cruelle, un pur régal de lecture
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