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En lien avec l'objet d'étude « Se raconter, se représenter » du programme de français en 3e, le récit émouvant d'un impossible premier amour, inspiré d'un épisode vécu par l'auteur.
L'histoire se déroule dans l'Algérie postcoloniale, au sein d'un internat militaire. Un jeune garçon, assoiffé d'idéal et meurtri par les brimades de ses supérieurs, tombe éperdument amoureux.
L'auteur Né en 1955, Mouhamed Moulessehoul fait carrière dans l'armée algérienne, puis décide de se consacrer à sa première passion, l'écriture, sous le nom de Yasmina Khadra. Ses principaux romans, rédigés en français, ont acquis une notoriété internationale ; en arrière-plan y est souvent évoquée la question des rapports difficiles entre l'Occident et l'Orient.
L'édition Classiques & Cie collège Soigneusement annoté, le texte de la nouvelle est associé à un dossier illustré qui comprend :
- un guide de lecture (avec des repères, un parcours de l'oeuvre et un groupement de documents, Figures d'enseignant), - une enquête documentaire : L'Algérie et la société algérienne dans les années 1960.
Dans les années soixante, Mohamed a intégré l’école militaire des cadets de la Révolution de Koléa (Algérie). La discipline y est particulièrement stricte, les châtiments corporels y sont monnaie courante. Le jeune homme ne s’y plait pas. Il s’est construit un abri dans le bois attenant où il cache des habits civils lui permettant de faire le mur. Il s’invente des aventures avec des filles alors qu’il n’arrive à rien. Un jour, il voit débarquer la mère d’un nouveau. Il la trouve particulièrement charmante et en tombe immédiatement amoureux en dépit de l’importante différence d’âge. Il fera tout pour la rencontrer et faire sa connaissance…
« La rose de Blida » est une longue nouvelle ou une courte novella sur le thème des amours difficiles entre un ado et une femme mûre, une sorte de « Diable au corps » en version platonique, algérienne et un tantinet poussiéreuse. L’ambiance dans ce « Saint-Cyr » version FLN est particulièrement bien rendue dans toute sa cruauté et sa mesquinerie bas de plafond. Si on fait exception du petit héros qui n’est qu’un avatar de l’auteur, fils d’officier, qui a suivi lui-même cette filière et pour qui on a immédiatement de l’empathie, les autres personnages manquent un peu de consistance. Le style de l’auteur ne semble pas être au mieux de sa forme. Peut-être ce texte est-il ancien ou publié de façon un peu légère ? Toujours est-il qu’on peut y relever un certain nombre de coquilles et diverses fautes de français au détour de quelques pages. Dommage. Pas le meilleur Khadra et de loin !
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