Une double invitation à l’évasion et à la réflexion
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Une double invitation à l’évasion et à la réflexion
Des lectures pour tromper l'obscurité...
Yasmina Khadra dévoile, en vidéo, l'histoire de son dernier roman
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Coeur d’amande raconte l’histoire de Nestor, surnommé ainsi par ses amis de Barbès.
Atteint de nanisme, il vit avec sa grand-mère dans un quartier populaire du 18e arrondissement de Paris.
La solidarité qui l’entoure ne suffit pas à compenser la douleur causée par la maladie d’Alzheimer de sa grand-mère, qui efface peu à peu ses souvenirs.
Refusant la charité, Nestor garde la tête haute, jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue change le cours de sa vie.
Ce roman touchant aborde l’acceptation de soi, la confiance en l’autre et l’importance des rencontres dans la vie.
À travers des personnages hauts en couleur, l’auteur nous offre une histoire lumineuse et pleine d’humanité.
J’ai retrouvé avec un immense plaisir la plume de l’auteur, que j’avais tant appréciée dans son précédent livre Les Vertueux, que j’avais adoré.
Un livre à ne pas manquer.
On croit déjà connaître ce type d'histoire, celle du petit gars venu de rien, qui grandit dans un milieu pauvre, avec un père absent et un oncle rigide, et qui se heurte à l'animosité des ”riches”, des ”blancs”, mais qui s'en sort un temps grâce au sport (la boxe dans le cas présent), avant la chute. Pour autant, avec « Les anges meurent de nos blessures » Yasmina Khadra réussit à renouveler le genre à travers le destin cabossé d'un champion de boxe dans l'Algérie coloniale des années 1920. Un récit extrêmement émouvant… car il sonne juste.
Le petit Turambo vient d'un village algérien effacé de la carte dans les années 1900 par un glissement de terrain. Il ne sait pas pourquoi il s'appelle ainsi (c'est en fait le rappel d'Arthur Rimbaud).
Dès la première page, on connaît son sort : il est condamné à mort et attend son exécution par pendaison - «… à l'aube, on viendra me chercher», raconte-t-il. Ensuite, Yasmina Khadra déroule le fil de l'existence de cet antihéros, de son enfance démunie à ce destin funeste.
De misérables petits boulots en galères sans nom, Turambo, analphabète, peu débrouillard, maudit et qui a le poing facile et percutant, finit par utiliser ce seul talent pour épouser la carrière de boxeur. Il y arrive, caresse la possibilité de devenir champion d'Afrique du Nord, connaît le luxe, les affres et les joies de l'amour. Mais on n'échappe pas à son destin : même au faîte de sa gloire, on lui rappelle d'où il vient.
Si Yasmina Khadra s'intéresse principalement au parcours sentimental de son jeune héros - qui tombe amoureux dès qu'une fille porte une attention sur lui – cela semble au fil des pages d'avantage un prétexte pour chroniquer l'Algérie coloniale des années 1920. En parlant de Turambo, l'écrivain parle surtout de l'extrême pauvreté d'un pays, des relations complexes entre les trois communautés, les musulmans, les juifs et les colons, et des amours impossibles.
Turambo – et le lecteur avec lui - croit pouvoir sortir de son statut de colonisé grâce à la boxe. Mais ce n'est qu'un leurre. La violence de la boxe n'est que le reflet de la violence des rapports sociaux de l'époque.
Car s'il remporte des combats de boxe, dans ses histoires de coeur et sa vie personnelle, il est loin d'en sortir vainqueur. Avec un oncle toxique, une mère soumise et un père à moitié fou, la famille n'est jamais un refuge. L'amitié qu'il sait nouer le sauve parfois. Cela donne une belle galerie de portraits de femmes et de gens cabossés, des scènes émouvantes, mais le plus savoureux reste les dialogues ainsi que la restitution de ses déboires.
On connaissait déjà le talent de conteur de Yasmina Khadra puisqu'il a nous a précédemment offert « L'Attentat », « Ce que le jour doit à la nuit » ou encore « Les Hirondelles de Kaboul » et « Les Sirènes de Bagdad ». Les trois premiers ayant fait l'objet d'une adaptation cinématographique. L'auteur conserve cette plume romanesque, débordant d'émotions et de réalisme. On s'y voit dans cette Algérie de l'entre-deux-guerres. L'auteur brille dans ses passages descriptifs des paysages et notamment le décor d'Oran: ce sont de véritables personnages, hauts en couleur, qui vivent et respirent sous la plume du romancier.
Encore une franche réussite de Yasmina Khadra ! Sous forme d'une fiction divertissante, l'écrivainalgérien décrit et décrypte une période de l'histoire symboliquement chargée pour son pays. Si le récit reste de facture classique avec cette longue histoire d'ascension sociale, de femmes, d'amour, puis la descente aux enfers, cela reste néanmoins un beau tableau, un beau roman.
Une jolie histoire que nous raconte Nestor, un nain d’une trentaine d’années qui vénère sa grand-mère qui l’a élevé puisque sa mère l’a abandonné. L’histoire de Nestor est donc celle de l’attachement, de la solidarité, de l’amitié, des coups dûs, thèmes chers à l’auteur. C’est l’histoire du chagrin à la perte des êtres chers et du deuil difficile.
C’est le pouvoir des livres et de l’écriture qui sauve Nestor, qui le révèle à lui-même. Un succès un peu trop facile à mon goût que Yasmina Khadra résume par : La vie n’est qu’une quête de soi et d’un soupçon de bonheur.
Cœur-d'amande par Yasmina Khadra, lu par Cédric Dumond, Lizzie 2024 (1ère édition Mialet Barrault, 2024)
Nestor vient de perdre son emploi… Son patron a préféré le moindre mal de le licencier, lui, car il vit avec sa grand-mère et bénéficie de sa retraite.
Mais la grand-mère commence à bien perdre la tête… C’est elle qui a élevé Nestor, rejeté par sa mère pour cause de difformité… Eh oui, Nestor est nain.
Nestor, surnommé Cœur d’amande, va profiter de ce temps libre pour écrire un livre…
Une mise en abyme de l’écriture…
Une certaine vision de la vie à Montmartre, loin des clichés touristiques, dans le monde interlope de la débrouille et de la solidarité entre laissés pour compte et oubliés du système.
Un récit à la première personne…
Une galerie de personnages attachants…
Beaucoup de problématiques : histoires de famille, dépendance, handicap, homosexualité, solitude, amitié, entraide…
La belle plume de Yasmina Khadra.
Mais peut-être un peu trop de bons sentiments, une ambiance trop « feel-good » pour moi.
J’ai passé un excellent moment, grâce à la voix du narrateur de cette version audio, tout à fait dans l’ambiance et dans le rendu de la personnalité du personnage principal, mais je n’ai pas vraiment cru à l’histoire.
#Cœurdamande #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
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