En France la matière arthurienne connaît une vogue particulièrement forte aux XIIe et XIIIe siècles : elle semble ensuite décliner. C'est ce déclin que ces volumes se proposent d'évaluer, en embrassant les années 1270-1530 : vers 1270, c'en est fini de la production de grands cycles arthuriens français,; vers 1530, on cesse d'imprimer les romans arthuriens médiévaux en France.
Cet ouvrage réévalue la production arthurienne française, mais surtout la situe dans son environnement européen. La vitalité de la mode arthurienne varie selon les espaces ; elle dépasse cependant presque partout le medium littéraire et concerne aussi les pratiques chevaleresques ou les arts. La production arthurienne des diverses aires (italienne, ibérique, germanique, anglaise, écossaise, irlandaise, galloise, scandinave, sans oublier les témoins en biélorusse, grec, tchèque, néerlandais ou latin) est analysée, afin de mettre en évidence les rythmes propres à chaque espace et les dynamiques d'échanges entre les aires.
Fruit de la collaboration d'une équipe internationale de 73 chercheurs, L'ouvrage met en lumière la diversité des formes que prend la mode arthurienne à la croisée du Moyen Âge et de la Renaissance et montre comment celle-ci a contribué à constituer en Europe un imaginaire commun, bien au-delà de l'aristocratie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
