"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Une jeune fille enlève un bébé, et commence une cavale qui va durer plus de 3 ans…
Kiwako, après une déception amoureuse, kidnappe l’enfant de son ex. Se comportant comme si c’était sa propre fille, elle fuit et se cache. La petite Kaoru devient sa raison de vivre et de fuir.
Dans la première partie du livre, elle nous livre, à la première personne, son histoire, et tout l’amour qu’elle a pour cette enfant, et ce, jusqu’à son arrestation.
Puis c’est Kaoru, devenue une jeune femme, qui nous fait le récit de sa vie, et qui, suite à une rencontre avec une autre jeune fille avec qui elle a vécu dans la secte ou sa ravisseuse s’était réfugiée, part à la recherche de son passé.
J’ai trouvé ce livre superbement bien écrit et passionnant. L’auteur m’a pris directement par la main et m’a entraîné dans son histoire. J’y suis resté accrochée jusqu’à la dernière page.
Extraits :
Le tout premier jour du stage, celle qui nous encadrait a commencé par nous dire qu’Angel Home n’était en aucun cas une communauté religieuse mais un groupe de bénévoles. Angel Home était la transposition ici-bas du paradis et son devoir était de transmettre la réalité de ce paradis à la société.
A partir d’aujourd’hui, je vais tout te donner. Tout ce que je t’ai volé, je vais te le rendre. La mer et la montagne, les fleurs au printemps et la neige en hiver. les éléphants gigantesques et le chien qui attend son maître indéfiniment. Les contes qui finissent mal et la musique si belle qui nous arrache des soupirs.
Lorsque j’y repense aujourd’hui, je me dis que mes parents et ma petite soeur avaient été perturbés par ma réapparition soudaine. Il ne fait aucun doute que les larmes de ma mère étaient sincères et qu’ils se réjouissaient vraiment de mon retour mais d’un autre coté, il est évident qu’ils ne savaient pas comment se comporter avec cette enfant brusquement retrouvée.
Mais je ne voulais pas haïr. Je m’en rendais compte pour la première fois. Je ne voulais haïr personne. Ni cette femme, ni mes parents, ni mon passé. La haine m’apaisait mais elle m’enfermai aussi. Et plus la haine m’envahissait, plus j’étais oppressée.
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