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La chambre derobee

Couverture du livre « La chambre derobee » de Paul Auster aux éditions Actes Sud
  • Date de parution :
  • Editeur : Actes Sud
  • EAN : 9782868692764
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d 'un ancien condisciple (le narrateur).
Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur... Voir plus

Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d 'un ancien condisciple (le narrateur).
Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l'échiquier : le narrateur va conduire l'oeuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et ... Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n'est pas la moindre chez Paul Auster. Vers la fin de la Chambre dérobée, parlant de Cité de verre, de Revenants et de la Trilogie new-yorkaise qui ainsi s'achève, Paul Auster écrit que les trois récits sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu'il a pu en avoir.
Et d'ajouter : " il y a longtemps que je me démène pour dire adieu à quelque chose.... " Or il est vrai que la Chambre dérobée est un somptueux roman de la dépossession, où l'amour seul oppose sa résistance à la déchirure.

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Avis (1)

  • L'écriture de Paul Auster est un plaisir de lecture : fluide, précise, énergique, "La Chambre dérobée" (l'équivalent de notre expression de "boîte noire" pour désigner notre psychée) est comme un homme qui se parle à lui-même (le narrateur) tout en ayant un style avec de l'action. Il n'y a pas...
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    L'écriture de Paul Auster est un plaisir de lecture : fluide, précise, énergique, "La Chambre dérobée" (l'équivalent de notre expression de "boîte noire" pour désigner notre psychée) est comme un homme qui se parle à lui-même (le narrateur) tout en ayant un style avec de l'action. Il n'y a pas de surplace mais un enchaînement d'évènements sans mièvrerie.

    La loi américaine concernant les personnes disparues impose un délai de 7 ans avant que celle-ci ne soit déclarée officiellement morte (nous avons une loi similaire en France). Fanshawe est-il mort ? Le narrateur à la réponse mais la loi ne semble pas lui traverser l'esprit pour prendre des décisions. Vivotant tout en ayant un emploi de critique culturel dans un journal, il est stupéfait par les écrits de son ami d'enfance, perdu de vue depuis leur entrée dans l'âge adulte. S'occuper de le faire publier sans le trahir, c'est aussi un peu perdre sa propre vie pour vivre celle d'un autre. Surtout quand on épouse sa femme et qu'on adopte son fils (tout cela se fait naturellement et c'est bien amené).

    Mais vivre à côté de quelqu'un de disparu est-il possible ? Est-ce que Fanshawe est vraiment disparu ? Jusqu'où la vie du narrateur peut-elle rester encore indépendante de celle de son ami d'enfance ? Pourtant ce dernier, bien qu'absent, semble lui grignoter le cerveau. Au bord de la folie et de tout perdre, le narrateur comprend une chose : la vie qu'il a crée est bel et bien la sienne, pas celle de Fanshawe.
    L'histoire aurait pu / aurait dû s'arrêter là.

    Le final est stéréotypé mais il permet de valider ce que l'on a compris à demi-mots ci-dessus. Il permet aussi de comprendre que certaines personnes qu'on admire sans en fait destructrice par nature.

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