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«J'aimais l'argent, il faudrait être Saint. Les questions d'idéal sont ce qu'il y a de plus fragile en nous. Un rhume, un amour malmené, un échec professionnel, un voisinage insupportable, une trop jolie voiture, une dette, l'envie. les autres, tout menace. Y compris l'idéal, s'il ne se réalise pas un peu, alors. Qui n'est pas un Saint est un tricheur. Jusqu'à l'abaissement. Jusqu'à la vomissure.» Michel aime l'art, l'argent, les femmes. Revenu de tout, sauf d'un imprécis besoin d'absolu, ou d'éperdu, il entre dans la spirale vertigineuse de la chair, et de ses mystères - au sens sacré du terme. La chair, celle qui, de la naissance à la mort, de la jouissance à l'horreur, triomphe en nous, toujours. Entre les salons mondains de Paris, le bordel du Callao, au Pérou, et le monastère de Poblet, en Espagne, nous suivons une intrigue qui met petit à petit aux prises le sexe et le sacré, dans leurs liens inexorables. Un roman d'une force expressive rare, qui se joue - non sans ironie - de tous les styles, ressuscitant tour à tour Pascal et Céline, Bernanos ou Bloy. Un érotisme mystique, à fleur. de chair.
Michèle Narvaez
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