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Ce manuscrit, Intitulé La barricade. Histoire d'une photographie. Paris 1848, porte sur l'histoire du tout premier cliché de photo-journalisme en France. Il s'agit, en fait, de trois daguerréotypes d'une rue barricadée en juin 1848 avant et après la charge du général Lamoricière. Des photographies qui montrent aussi la fin d'une certaine idée de la république. D'où leur valeur emblématique.
Deux d'entre elles ont été achetées près de 200 000 livres par le Musée d'Orsay à Sotheby's au début des années 2000 mais elles sont restées anonymes. C'est pourtant un classique de l'histoire de la photographie. Toutes les anthologies y font référence.
En en retrouvant l'auteur, en faisant l'histoire de cette rue -la rue du faubourg-du-Temple-, en renouant avec les affrontements qui s'y sont déroulés, j'y pro- pose une façon toute visuelle d'interroger le rapport que Paris entretient avec la barricade. On peut parler d'un événement photographique. Car, face à la lé- gitimité du suffrage universel, la barricade dressée par les ouvriers fut terrassée. La force insurrectionnelle ? Elle perdit une bataille décisive. D'où la nostalgie qui entoure de telles empreintes héliographiques. Avec elles, on retrouve un Paris populaire, celui qu'ont enseveli les travaux du baron Haussmann. Un Paris qui porte au grand jour une définition combattante de la citoyenneté.
Cette expérience optique valait donc d'être interrogée. D'abord, parce que le journal L'Illustration a reproduit le 8 juillet 1848 deux des plaques de Thibault sous forme de gravures sur bois. Ce qui leur valut une large publicité. Ensuite, parce que l'arrivée de la photographie d' « actualité » ouvrait une page nouvelle dans l'histoire de la presse. Désormais, la « couverture » de l'évènement pouvait s'appuyer sur une objectivité revendiquée, celle du reportage visuel. L'infor- mation prenait le pas sur la « nouvelle ».
D'où la question posée dans ce livre. Qu'est ce que l'oeil peut voir sur ces plaques si émouvantes ? Sur la plaque soigneusement recouverte d'une couche d'argent, le réel apparait sous une lumière jusque là inconnue. Elle jette, il est vrai, comme une passerelle entre la perception individuelle et la chronique du monde, la petite et la grande histoire. Ce livre s'emploie à identifier ce mystérieux « Thibault », un homme que l'on imagine juché au milieu d'un équipement encombrant de boîtes, de fioles et d'égouttoirs, là, juste en face des barricades. De quel lieu exact a-t-il pu prendre cette série de vues et dans quel but ? Ces énigmes résolues, je me suis attaché alors à interroger le statut acquis par un tel traitement optique de l'évènement. De quelle représentation du réel parti- cipe-t-il ?
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