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A la 107e minute de la finale de la coupe du monde de football, l'impensable se produisit. Mais que s'est-il donc passé dans la tête ( !) de Zinédine Zidane pour qu'il prenne le risque de compromettre, à dix minutes de la fin de sa carrière, son image de Dieu du stade si doux et si élégantoe Personne, et sans doute pas même lui, ne pourra répondre à cette question. Cela n'empêche pas la polémique d'enfler entre ceux que ce geste horrifie au nom de la morale et ceux qui le comprennent au nom de l'honneur. Quoiqu'on en pense ce geste a eu lieu et il oblige à s'interroger sur le spectacle, le jeu, l'honneur et les femmes. Anne Delbée n'est ni sportive, ni fan des " bleus ", ni journaliste à l'Equipe. Alors pourquoi elle ? Parce que c'est une femme de théâtre. Or cette finale est peut-être le plus grand spectacle de tous les temps si on prend en compte la dimension de la scène et le nombre de spectateurs. Spectacle moderne et si traditionnel à la fois, car des sportifs dans une arène, on connaît cela depuis l'antiquité. Parce qu'il fut atteint dans son honneur, parce que les mots valent plus que les gestes, à la 107e minute Zinédine Zidane arrêta -littéralement- de jouer le jeu. Ce soir là rejoignant Hector et Antigone, les héros tragiques, il nous rappelle que chacun d'entre nous, à un instant de sa vie, est confronté à son destin. Il doit alors choisir entre la loi des hommes et sa Vérité. C'est de tout cela dont parle Anne Delbée, avec des mots simples, dans un texte dense destiné au grand public.
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