"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Souchon évoque « les chansons de Prévert », Gainsbourg, « le vertige d'Alice de Lewis Carroll », Renaud, « le bistrot des copains », Barbara « les landes grises de Verlaine », ou Brassens les « quelques vers de maitre François ». Les chansons sont des hologrammes, des palimpsestes et de petites madeleines : elles bruissent de mots et de rencontres, elles font danser les silhouettes et les époques et donnent à savourer une dosette de temps retrouvé. Elles se glissent en nous, comme des pièces dans un juke-box, font résonner des échos, réveillent des textes, des souvenirs et encore des chansons. Elles accompagnent les saisons de l'existence, interpellent, interrogent. Elles sont le miroir de la vie et de notre nature profonde.
À travers l'évocation des grandes chansons du répertoire de Julien Clerc, mais aussi de Cabrel, Ferré, Brel, Delpech et bien d'autres, l'auteur évoque, sous la forme de petites fables, le pouvoir irrésistible de ces « disques » qui continuent de scintiller sur la platine.
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