"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Frédéric Berthet (1954-2003) est considéré, à juste titre, comme le meilleur écrivain et l'un des plus grands espoirs de sa génération. Sa mort prématurée, à l'âge de quarante-neuf ans, a été, pour tous ses amis, une épreuve douloureuse. Ses livres Simple journée d'été, Daimler s'en va, Felicidad ont des admirateurs nombreux et fervents. Mais voici la surprise : le journal, très détaillé, qu'il a tenu, à l'âge de vingt-cinq ans, dans la perspective d'un grand roman, Trêve. Ce sont des cahiers, transcrits par un de ses amis, Norbert Cassegrain, qui montrent à l'évidence un talent exceptionnel. Tout, ici, est intelligent, rapide, frais, déchirant et drôle. On ne s'ennuie pas une minute dans ce volume effervescent où règnent, en filigrane, deux figures majeures, Kafka et Fitzgerald. Portraits de jeunes filles étourdissants. Franchement, c'est une grande révélation, et, bien qu'on soit entre 1979 et 1982, entre Paris et New York, la sensation d'actualité est frappante. Plus franchement encore : c'est génial.» Philippe Sollers.
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