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Cette histoire d'amour et d'amitié se déroule sur presque trois ans. L'héroïne principal est une lycéenne du nom de Midori Saejima. On y découvre sa vie, ses amours, ses amitiés... et une ribambelle de seconds rôles tous plus attachants les uns que les autres ! Un récit émouvant comme seule Ai Yazawa en a le secret.
"Je ne suis pas un ange" est un manga considéré comme culte et réalisée par l'autrice de "Nana", ce dernier étant époustouflant, sensible, dur et mature.
Quelle surprise de lire ce manga ci-dessus : un pur shojo qui n'oublie aucun code de ce genre et calibré pour des lecteurs internationaux (ne cherchez pas les cerisiers en fleurs ou autres, seuls les chocolats de Noël, équivalent de notre Saint Valentin, et une ou deux planches avec des kimonos traditionnels nous rappelle que nous sommes au Japon) . J'ai peut-être dépassé l'âge pour accrocher mais il frôle la caricature. Les dessins sont beaux et maitrisés, les vêtements toujours très pointus et à la mode (de l'époque). Pour le reste, côté sentiments et émotions, c'est peu crédible. Est-ce vrai si je l'avais lu à 15 ans ? Je ne peux plus y répondre.
Midori SAEJIMA entre en première année de lycée. Elle a une tête de Blanche-Neige sage avec son carré et son serre-tête. Bref, la lycéenne banale sensée représentée la lectrice lambda. Elle n'est pas si lambda que ça car elle sait dessiner, elle est populaire, sympathique, fait plein d'efforts pour surmonter tous les petits problèmes de la vie (immenses pour une adolescente), elle est dans les petits papiers des professeurs, etc. Ses camarades la surnomment "l'ange Saejima" mais comme elle est maladroite et passe son temps à montrer sa culotte à son corps défendant, signe ultime d'érotisme au Japon, elle s'auto-caricature sur une affiche à l'école en écrivant "Je ne suis pas un ange" et on la voit en culotte avec des ailes d'ange tout en tirant la langue. Conclusion : elle est élue au comité des élèves (équivalant des Délégués de délégués de classe en France).
Elle tombe amoureuse d'Akira SUDO, le John Travolta de Grease, banane capilaire incluse. C'est le bad boy au coeur tendre, roulant à moto, toujours détaché de tout et rebelle mais qui sauve la planète entière. Celui-ci entretient une relation avec une certaine Hirohiko qui s'avère être sa soeur. Mais la prof d'arts plastiques porte le même prénom et les deux se connaissent. Y a-t-il anguille sous roche ? Vive le parc d'attraction et la grande roue pour le grand amour entre lui et Midori, adoubée par la mini Hirohiko (la soeur d'Akira), etc. et je vous laisse avec tous les clichés qui suivent (tout au long du manga, en fait).
En parallèle, une autre histoire d'amour se déroule avec la fille de bonne famille et le beau gosse version surfer américain. Midori ne cesse de tenter de les rapprocher. Dommage, coup de théâtre : il est en couple depuis le collège et sa copine arrive comme lycéenne dans le même établissement qu'eux.
Le manga est une succession de scénettes et de rebondissements qu'une personne de 40 ans peut écrire dès la première planche tellement les ficelles sont grosses.
Ce premier tome est une grande déception mais cet avis est peut-être à relativiser à cause de l'âge.
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