L'ouvrage associe hymnologie - discipline encore peu cultivée en France -, lexicologie et pédagogie dans une perspective intradisciplinaire. L'approche hymnologique regroupe quatre études sur la musicologie liturgique et les fonds hymnologiques, avec une analyse graphique et modale du Te Deum laudamus (14e siècle) ; la présentation de recueils luthériens du 16e siècle ; une étude concernant les psaumes 24 et 62 de P. de L'Estocart, et, enfin, une analyse comparative du psaume 89 (Bénédict Pictet). L'approche lexicologique est soulignée par une recension de dictionnaires de musique contenant des acceptions du cantus firmus variant d'un siècle à l'autre, et de dictionnaires de langue et encyclopédies, accompagnés d'une analyse lexicologique systématique. L'approche pédagogique est illustrée par une communication sur le rythme des polyphonies primitives (11e au 14e siècles) et son enseignement ; par le traité de Diego Ortiz permettant "d'élucider l'itinéraire de la glose à la création" et par une comparaison de deux approches esthétiques (Louis Couperin et Pablo Bruna). Une autre étude gravite autour de divers aspects de l'enseignement du contrepoint au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. La dernière concerne des thèmes populaires brésiliens dans les variations sur la chanson Anda a roda de Michel Philippot, confirmant l'utilisation du cantus firmus profane au 20e siècle.
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