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Ce symposium sur l'instabilité antérieure de l'épaule avait été initié en 2003 permettant d'inclure 927 dossiers, opérés au cours de l'année 2004 d'une instabilité antérieure de l'épaule et provenant de 32 équipes au travers de l'hexagone. Cette série est le reflet des pratiques chirurgicales en cours il y a dix ans (butée, capsuloplastie arthroscopique, capsuloplastie chirurgicale) et est représentative de l'activité chirurgicale tant privée que publique et/ou hospitalouniversitaire.
Un premier symposium avait eu lieu en 2007 permettant de présenter les résultats à plus de 2 ans de recul de cette série suffisamment importante pour dégager les particularités de certains sous-groupes (moins de 20 ans, plus de 40 ans, hyperlaxes, récidivistes précoces..). L'aventure de ce groupe de travail a continué, nous permettant de présenter lors du symposium SOFEC 2013, les résultats de 417 patients de la série initiale, suivis à plus de 8 ans de recul. Certains patients avaient un bilan en 2007 et en 2013, nous permettant d'évaluer l'évolution de leurs différents scores au fil du temps. Il est d'emblée important de préciser que le groupe des patients revus ne présente aucune différence statistiquement significative avec le groupe des patients non revus, en dehors d'une distribution différente du score de Duplay initial et de l'aspect de la glène sur le cliché de Bernageau. Les principaux résultats, qui mettent en brèche les données de la littérature internationale, sont qu'il existe une détérioration de l'ensemble des paramètres et scores évalués au fil du temps, et ce quelle que soit la technique utilisée, qu'il existe toujours unrisque de récidive même à long terme et que le résultat du traitement de l'instabilité antérieure de l'épaule n'est en aucun cas acquis au recul de 2 ans. Nous pouvons comparer les chiffres de récidive à plus de 8 ans de recul des 2 principales techniques utilis?es (6% pour les butées et 24% pour les capsuloplasties arthroscopiques) ; nous montrons par ailleurs, qu'en dehors des récidives vraies, 1 patient sur 6 garde une appr?hension qui grève le score subjectif, que chez les moins de 20 ans 1 patient sur 3 récidive et que sur l'ensemble de la série, 1 patient sur 3 garde des douleurs. Ce travail sera sûrement utile à tous pour fournir aux patients des informations sur le devenir à long terme des interventions de stabilisation.
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