L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on).
L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires.
Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Il est notamment l'auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015).
Cela faisait un moment que je l'avais dans ma monstrueusement immense pile de livres à lire. Ce n'est pourtant pas sa taille qui me faisait le délaisser : 70 pages, le p'tit bouchon... Mais il faut croire qu'avant n'était pas le bon moment. J'aime en effet piocher dans mon stock au gré de mes envies.
Quoi qu'il en soit le sujet est toujours d'actualité, l'amour.
Aaaaaah l'amour...
Dans ce petit livre, il ne faut pas s'attendre à du romantisme. L'amour est disséqué. Qu'est-ce que c'est que cette bête étrange ? Comment la définir ? Est-ce définissable ?
Oui et non ! Hahaha
Ce n'est pas aussi simple que ça ! Eh non !
Francis Wolff "définit" l'amour grâce à trois composantes : le désir, la passion, l'amitié. Et en fonction de cela, il nous explicite les différents amours possibles. Eh oui ! Parce qu'il n'y a pas qu'un seul amour ! Un amour universel. C'est ça qui est fabuleux !
Comme vous l'aurez compris, c'était donc pour moi une bien belle lecture philosophique au pays de l'amour.
Je m'en vais maintenant naviguer entre les eaux de la passion, du désir et de l'amitié, pour nourrir ma vie d'amour.
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