"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'identité nationale est souvent présentée comme un en-soi intemporel et transcendant.
En vérité, elle se construit dans un processus de recomposition permanente dans lequel les événements politiques, économiques et sociaux jouent un rôle essentiel et prennent parfois l'allure de ruptures radicales avec le passé. Une réécriture de l'histoire s'opère alors le plus souvent, en particulier dans le champ scolaire. Telle est, par exemple, la situation de l'Afrique du Sud, aujourd'hui confrontée à la nécessité d'assumer et de dépasser l'héritage de l'apartheid et de promouvoir un enseignement de l'histoire assurant de nouvelles bases à la cohésion sociale dans une société multiculturelle.
La construction européenne participe d'un mouvement analogue impulsé par la volonté de construire un espace identitaire d'un genre nouveau en dépassant les conflits du passé. Dans ces deux contextes, mais aussi en Algérie et en bien d'autres lieux, l'histoire et son enseignement sont donc marqués par la question de l'" identité autochtone ". Deux journées d'étude organisées sur cette question dans le cadre du programme franco-sud-africain de coopération scientifique associant le CURCEP et le CEFREE (Université de Picardie) sont à l'origine des textes réunis ici.
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