"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Plus d'État.
La France s'est effondrée en trois jours, livrée aux assassins qui tiennent les rues, aux chiens de guerre qui terrorisent les campagnes. Partout le pillage. La folie. La survie. Partout le silence des réseaux détruits. Et partout la violence.
Plus de règles.
Des crânes perforés de balles, des ombres qui fuient, des rues dévastées, des cadavres déchiquetés à perte de vue, des ordres, des plaintes, des cris, des rafales d'armes automatiques se répondant d'une rue à l'autre, des geysers de flammes et le bruit sourd des rotors brassant le ciel ardent des villes.
Plus d'issue.
Ils étaient de simples citoyens. Ils ne sont plus que des créatures humaines, privées de tout, isolées dans leur méfiance, prêtes à tuer pour un bidon d'essence.
Best-seller international, Guerilla - Le jour où tout s'embrasa décrivait l'effondrement de la France en soixante-douze heures. Bienvenue dans la suite vertigineuse de l'odyssée.
Suite dans la digne succession du premier. Toujours cette écriture saccadée : chapitres courts, phrases courtes très entrecoupées de virgules souvent inutiles. Un certain talent dans le choix des mots et les descriptions imagée.
On suit beaucoup de personnages, beaucoup de parcours qui souvent se rencontrent. Et on retrouve quelques personnages du 1er tome pour découvrir la suite de leurs déboires.
Dommage qu'il n'y ait pas eu de chapitres decrivants la préservation des sites sensibles, la remise en état du réseau électrique etc... car on a l'impression que vraiment tout est anéanti et subitement on constate qu'une liaison a été maintenue entre Vincennes et certaines unités militaires, que les lignes hautes tension se réparent etc....
Donc voilà, il y a quelques petits ratés comme ça. Quelques incohérences de temps aussi dues au heures données à chaque chapitre et à leur contenu (genre : heure du chapitre 10h54 et dedans on nous dit que le personnage sort aux premières lueurs de l'aube par exemple). Aussi quand on nous dit que Escart veut attendre que l'hivers passe complètement le temps de s'organiser et de laisser la France aller la limite de l'anéantissement total (Pour mieux se présenter en héros incontesté sauver du désastre ), et finalement seulement 27 jours passent, l'hivers est toujours là, et il est déjà prêt et agit.
Obertone révèle assez clairement ses opinions sur l'évolution de ce pays, partagées par nombre d'entre nous. Sa vision noire de l'avenir, même si exagérée, est une des probabilités. Surtout si les décideurs continuent de tout edulcorer à travers le filtre de la bien pensance.
J'avais bien aimé le tome un, et du coup j'avais très envie de lire la suite. Une impatience un petit peu déçue au final. Bien que très cohérente, cette suite manque d'originalité et par moment cela s'essouffle un petit peu. Beaucoup de chapitres très courts. Mais bon, un bon moment divertissant quand même.
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