Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Elle a été Éléonore, jeune fille de la rue au passé secret. Gabrielle, modèle pour Cézanne et Manet (la baigneuse à l'arrière-plan du
Déjeuner sur l'herbe, c'est elle). Alexandrine, compagne des jours de vaches maigres du futur romancier. Et, enfin, madame Zola, l'épouse qui n'a jamais réussi à avoir d'enfants.
Puis est arrivée une lettre anonyme : " Votre époux entretient une relation adultérine. Il y a quelques jours est né Jacques. "
Douleur, folie, envie de meurtre... Foudroyée, sa vie sombre comme un bateau pris dans la tempête. Mais cette femme, moquée par le beau monde parisien, va en estomaquer plus d'un. Et lorsqu'à son tour son mari sera trahi par ses amis, menacé de mort, condamné, exilé... elle se dressera pour n'en devenir que plus flamboyante.
Ce roman de Jean-Louis Milesi, imagé, puissant, souvent drôle, n'est pas une biographie. C'est un voyage charnel, sanguin, au plus près d'une femme au glorieux et cruel destin. Une femme qui est devenue, face à la disgrâce, à l'animosité et au deuil, une figure héroïque.
Zola, son œuvre, ses prises de position, son « J’accuse », un homme entré dans l’histoire de la littérature et dans l’Histoire.
Mais, que connaissons-nous de sa vie d’homme, de mari ?
A vrai dire, de mon côté, pas grand chose…
C’est pourquoi ce roman me tentait énormément !
Découvrir quelle femme se cachait derrière cet homme si imposant et dont les romans ont marqués à jamais mon adolescence.
Monsieur de Talleyrand avait raison de dire « Derrière chaque grand homme se cache une femme », car dans le cas de Monsieur Emile Zola il y a eu Alexandrine !
Ce roman est une biographie romancée mais un vent de réalisme souffle à chaque page. J’ai aimé le dynamisme de cette histoire, le mélange réalité/fiction, le rendu d’une époque.
Alexandrine est une femme courageuse, une femme amoureuse, qui malgré les blessures, les déceptions, les outrages restera toujours une femme dévouée et volontaire, défendant et protégeant son époux.
Malgré les faux-semblants, les combats à mener, les faux-amis, elle restera fière et combative par amour pour son mari.
Un mari qui pourtant n’a pas vraiment le beau rôle ! Manque de courage et double-vie ne plaident pas en sa faveur. Même si Zola restera toujours le grand écrivain !
J’ai eu un petit coup de coeur pour ce livre.
J’ai adoré me retrouver plonger à la fin du XIXème siècle, découvrir ce couple, revivre les évènements de l’affaire Dreyfus, côtoyer les grands peintres de l’époque.
J’ai surtout aimer Alexandrine et cet amour presque inconditionnel pour l’homme de sa vie.
C’est par une lettre anonyme, timbrée à quinze centimes, qu’Alexandrine, la femme d’Émile Zola, apprend que son mari mène une double vie et qu’il a deux enfants avec sa maîtresse. Son couple est mis en danger : près de trente ans de vie commune sont poussés au bord du précipice, une existence tout compte fait heureuse menacée d’être sacrifiée. Une simple lettre anonyme de quinze centimes a suffi pour tout détruire.
À travers le portrait d’Alexandrine, Jean-Louis Milesi nous invite à entrer dans l’intimité du grand écrivain, surnommé le peintre des petites gens. C’est aussi une plongée dans un Paris en pleine transformation sous la houlette du baron Haussmann, tandis que le métro et le réseau ferré étendent leur toile d’araignée. Le quotidien du couple, leurs disputes, les repas entre amis et les dîners mondains nous éclairent sur ce qui a nourri l’œuvre des Rougon-Macquart. Ce récit nous dévoile un homme un brin manipulateur, souffrant de ne pas être reconnu par ses contemporains : sa candidature à l’Académie française fut refusée vingt-cinq fois. Il retrace également tout le déroulement de l’affaire Dreyfus, le célèbre J’accuse… ! de Zola et le déchaînement de haine qui s’ensuit, obligeant l’écrivain à s’exiler à Londres.
Zola étant mon auteur préféré, je me suis plongé avec gourmandise dans ce roman, qui est aussi le portrait d’une femme libre et flamboyante, ayant posé dans sa jeunesse pour Manet et Cézanne, mais aussi celui d’une femme bafouée et humiliée, qui n’aura de cesse de soutenir son mari.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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