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Jean-Louis Milesi

Jean-Louis Milesi
Jean-Louis Milesi a reçu plusieurs prix pour les scénarios et dialogues qu'il a écrits : Marius et Jeannette, Les Neiges du Kilimandjaro, Marie-Jo et ses deux amours pour Robert Guédiguian. Plus récemment, le film d'animation Josep, d'Aurel, dont il a signé le scénario, a reçu de nombreux... Voir plus
Jean-Louis Milesi a reçu plusieurs prix pour les scénarios et dialogues qu'il a écrits : Marius et Jeannette, Les Neiges du Kilimandjaro, Marie-Jo et ses deux amours pour Robert Guédiguian. Plus récemment, le film d'animation Josep, d'Aurel, dont il a signé le scénario, a reçu de nombreux prix. Auteur-réalisateur, il a également été récompensé pour ses films Lino et Fragile. Il a publié un premier roman, Les Bottes de Clint Eastwood (2017, Éditions Le Passage). Après avoir longtemps vécu aux États-Unis, il s'est établi à L'Isle-sur-la-Sorgue.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Flamboyante Zola » de Jean-Louis Milesi aux éditions Presses De La Cite

    Joetseslivres sur Flamboyante Zola de Jean-Louis Milesi

    Zola, son œuvre, ses prises de position, son « J’accuse », un homme entré dans l’histoire de la littérature et dans l’Histoire.
    Mais, que connaissons-nous de sa vie d’homme, de mari ?
    A vrai dire, de mon côté, pas grand chose…

    C’est pourquoi ce roman me tentait énormément !
    Découvrir...
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    Zola, son œuvre, ses prises de position, son « J’accuse », un homme entré dans l’histoire de la littérature et dans l’Histoire.
    Mais, que connaissons-nous de sa vie d’homme, de mari ?
    A vrai dire, de mon côté, pas grand chose…

    C’est pourquoi ce roman me tentait énormément !
    Découvrir quelle femme se cachait derrière cet homme si imposant et dont les romans ont marqués à jamais mon adolescence.
    Monsieur de Talleyrand avait raison de dire « Derrière chaque grand homme se cache une femme », car dans le cas de Monsieur Emile Zola il y a eu Alexandrine !

    Ce roman est une biographie romancée mais un vent de réalisme souffle à chaque page. J’ai aimé le dynamisme de cette histoire, le mélange réalité/fiction, le rendu d’une époque.

    Alexandrine est une femme courageuse, une femme amoureuse, qui malgré les blessures, les déceptions, les outrages restera toujours une femme dévouée et volontaire, défendant et protégeant son époux.
    Malgré les faux-semblants, les combats à mener, les faux-amis, elle restera fière et combative par amour pour son mari.

    Un mari qui pourtant n’a pas vraiment le beau rôle ! Manque de courage et double-vie ne plaident pas en sa faveur. Même si Zola restera toujours le grand écrivain !

    J’ai eu un petit coup de coeur pour ce livre.
    J’ai adoré me retrouver plonger à la fin du XIXème siècle, découvrir ce couple, revivre les évènements de l’affaire Dreyfus, côtoyer les grands peintres de l’époque.
    J’ai surtout aimer Alexandrine et cet amour presque inconditionnel pour l’homme de sa vie.

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    Couverture du livre « Flamboyante Zola » de Jean-Louis Milesi aux éditions Presses De La Cite

    yves MONTMARTIN sur Flamboyante Zola de Jean-Louis Milesi

    C’est par une lettre anonyme, timbrée à quinze centimes, qu’Alexandrine, la femme d’Émile Zola, apprend que son mari mène une double vie et qu’il a deux enfants avec sa maîtresse. Son couple est mis en danger : près de trente ans de vie commune sont poussés au bord du précipice, une existence...
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    C’est par une lettre anonyme, timbrée à quinze centimes, qu’Alexandrine, la femme d’Émile Zola, apprend que son mari mène une double vie et qu’il a deux enfants avec sa maîtresse. Son couple est mis en danger : près de trente ans de vie commune sont poussés au bord du précipice, une existence tout compte fait heureuse menacée d’être sacrifiée. Une simple lettre anonyme de quinze centimes a suffi pour tout détruire.

    À travers le portrait d’Alexandrine, Jean-Louis Milesi nous invite à entrer dans l’intimité du grand écrivain, surnommé le peintre des petites gens. C’est aussi une plongée dans un Paris en pleine transformation sous la houlette du baron Haussmann, tandis que le métro et le réseau ferré étendent leur toile d’araignée. Le quotidien du couple, leurs disputes, les repas entre amis et les dîners mondains nous éclairent sur ce qui a nourri l’œuvre des Rougon-Macquart. Ce récit nous dévoile un homme un brin manipulateur, souffrant de ne pas être reconnu par ses contemporains : sa candidature à l’Académie française fut refusée vingt-cinq fois. Il retrace également tout le déroulement de l’affaire Dreyfus, le célèbre J’accuse… ! de Zola et le déchaînement de haine qui s’ensuit, obligeant l’écrivain à s’exiler à Londres.

    Zola étant mon auteur préféré, je me suis plongé avec gourmandise dans ce roman, qui est aussi le portrait d’une femme libre et flamboyante, ayant posé dans sa jeunesse pour Manet et Cézanne, mais aussi celui d’une femme bafouée et humiliée, qui n’aura de cesse de soutenir son mari.

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    Couverture du livre « Au loin, quelques chevaux, deux plumes... » de Jean-Louis Milesi aux éditions Presses De La Cite

    Les Lectures de Cannetille sur Au loin, quelques chevaux, deux plumes... de Jean-Louis Milesi

    Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance...
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    Au tournant du XXe siècle, ne subsistent plus en Amérique du Nord que quelques dizaines de milliers d’Indiens. Ils étaient plus d’un million cent ans plus tôt. Soucieux de conserver une trace mémorielle de leurs cultures et traditions, un homme, le photographe Edward Sheriff Curtis, se lance alors dans une véritable course contre le temps. Il sillonne l’Amérique vingt-cinq ans durant et devient le premier photographe-ethnologue des Amérindiens. Ce roman au titre doucement nostalgique imagine la naissance de sa vocation, au coeur d’une agonie tristement orchestrée.

    1900. Autodidacte d’origine modeste parvenu à la trentaine, Curtis pourrait se contenter de vivre bourgeoisement, auprès de son épouse et de ses enfants, des portraits guindés pour lesquels ses clients aiment à prendre la pose dans son studio de Seattle. Qui sait, la célébrité pourrait même lui sourire, pour peu que l’une ou l’autre de ses plaques de verre finisse par fixer l’image de quelque personnalité influente. Mais notre homme, curieux des photographies en milieu naturel, a la bougeotte. Le voilà qui, après une expédition en Alaska qui lui a permis d’immortaliser les découvertes de son ami l’anthropologue Georges Grinell, récidive pour une nouvelle aventure, ornithologique cette fois, qui doit les mener dans une réserve indienne du nord du Montana, à plusieurs milliers de dangereux kilomètres.

    En route pour son lointain rendez-vous, Curtis est dévalisé et laissé pour mort par des bandits de grand chemin. Son destin semble sur le point de tourner court, quand, changeant mystérieusement d’intention à cause d’une image trouvée dans la poche du blessé, l’un de ses assaillants entreprend de le sauver. Leurré par son prénom Henry et par sa tenue de cow-boy, Curtis est alors loin de réaliser que son nouveau compagnon de route est en vérité un Indien métis et que, bientôt liés d’amitié par les péripéties qui les attendent, les deux hommes auront bien d’autres sujets de préoccupation que les vols d’étourneaux dans le Montana.

    De fait, c’est vers le Dakota du Sud qu’ils se dirigent désormais, là où, expulsés du Minnesota après la guerre des Sioux et la pendaison collective de trente-huit Dakotas – la plus grande exécution de masse de l’histoire des Etats-Unis – en 1862, les Indiens ont été contraints de se rassembler dans la « Grande Réserve Sioux ». Tandis qu’Henry, ou plus exactement Mika Ohiteka, espère autant qu’il le redoute y retrouver les siens, Curtis y découvre à ses côtés les misérables conditions de vie imposées aux Indiens, ainsi que la politique d’assimilation à toute force qui, entre sédentarisation, christianisation et isolement des enfants dans d’impitoyables pensionnats, si maltraitants que leurs cimetières débordent, entend effacer jusqu’à la mémoire de leur peuple.

    A la fois roman historique et récit d’aventure aux accents de western, cette biographie romancée est l’histoire d’une rencontre, celle de deux hommes que tout oppose, mais qui, à mesure qu’insensiblement se tissent entre eux des liens d’estime et d’amitié, va ouvrir les yeux d’un Blanc sur l’entreprise d’effacement de tout un peuple et d’une culture ancestrale. Toujours juste dans son empathie, la sonorité de ses dialogues et sa précision toute cinématographique, l’écrivain scénariste réussit une fresque passionnante, où à la triste impuissance face au désastre répond la détermination de faire savoir et d’interdire l’invisibilisation et l’oubli. Un hommage flamboyant aux Amérindiens et une formidable invitation à découvrir, au-delà de l’image de couverture empruntée à Curtis, une œuvre photographique exceptionnelle, à valeur autant mémorielle qu’artistique. Coup de coeur.

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    Couverture du livre « Au loin, quelques chevaux, deux plumes... » de Jean-Louis Milesi aux éditions Presses De La Cite

    asphenix.cie sur Au loin, quelques chevaux, deux plumes... de Jean-Louis Milesi

    « La disparition de chaque vieil homme ou femme signifie la disparition de traditions, de connaissances des rites sacrés que nul autre ne possède ; par conséquent, les informations qu'il faut transmettre aux générations futures, en respectant le mode de vie de l'une des grandes races de...
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    « La disparition de chaque vieil homme ou femme signifie la disparition de traditions, de connaissances des rites sacrés que nul autre ne possède ; par conséquent, les informations qu'il faut transmettre aux générations futures, en respectant le mode de vie de l'une des grandes races de l'humanité, doivent être recueillies immédiatement, sinon cette chance sera perdue à tout jamais »

    Un livre intéressant sur le photographe américain Edward Curtis : je ne connaissais pas ce photographe, ses photos sont extrêmement belles et son travail est un vrai hommage aux Indiens d’Amérique.

    Ce livre nous raconte les Etats Unis entre 1800 et 1900, le sort réservé aux Indiens, et l’ambiance dans le Dakota, notamment.
    C’est l’histoire de la rencontre entre Edward Curtis et les réserves indiennes, leur histoire et le sort donné par les Etats Unis, la barberie.

    Un roman entre réalité et fiction qui n’a pas pris pour moi – je n’ai pas réussi à embarquer avec le style d’écriture, les choix faits, les chapitres. J’ai eu du mal à suivre les personnages, les lieux, les dates. Trop confus.

    Puis, le style d’écriture ressemble plus un style d’écriture de scénario que de romans – ca manquait vraiment de finesse à mon gout.

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