Jean Ferrat et l'Ardèche, Jean Ferrat et Antraigues. La rencontre tient du hasard. De la providence diront certains. Elle tient surtout à un homme, un artiste lui aussi, Jean Saussac.
Dans les années 60, la route de Jean Ferrat n'était pas prédestinée à emprunter les chemins tortueux de cette terre sauvage, un peu à l'écart, loin des cabarets parisiens et des salles de concert où se donne l'artiste sans compter. Entre deux tournées, Jean Ferrat se met en quête d'un havre de paix, un endroit paisible où se ressourcer. Ce qui à ses yeux exclut d'emblée les lieux de villégiature à la mode .
Jean Saussac, le maire d'Antraigues, amène le poète à Antraigues. C'est le coup de foudre. Ferrat ne quittera plus Antraigues, Bergnolles sa maison et surtout les Ardéchois. En guise de remerciement à sa terre d'accueil, Jean Ferrat écrit « La montagne », un hymne à sa nouvelle « patrie ».
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