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La sourate âl-'Imrân, 89e dans l'ordre chronologique, est une des plus longues sourates. Elle compte deux cents versets révélés à Médine. Elle doit son titre au père de Moïse et Aaron : 'Imrâ, petit-fils de Lévi. Les circonstances de sa révélation se situent en l'an 9 de l'hégire (631 J.C.) à l'occasion de l'arrivée à Médine d'une délégation composée de soixante dignitaires et théologiens chrétiens venus de Najrân pour rencontrer le Prophète j et l'entretenir des rapports entre le Christianisme et l'Islâm. Cette délégation arriva à l'heure de la prière d'al-'açar (l'après-midi).
C'était aussi donc le moment de la prière des Chrétiens. Le Prophète j ne vit aucun inconvénient qu'ils la fassent à l'intérieur de la mosquée. La discussion tourna principalement autour de la nature de Jésus. Il va de soi que la sourate contient également d'autres thèmes. Elle comporte deux aspects. Le premier est à la fois historique et théologique : il argumente et apporte des preuves de l'Unicité de Dieu. Le second revêt un caractère législatif : il traite de certains dogmes religieux. La sourate se terminent par des prières, un appel à la patience et au besoin de se prémunir envers Dieu, sachant que la mort est inéluctable.
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