Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Si, depuis le premier romantisme, la littérature est par définition le lieu qui met en jeu l'idée de « communauté », qu'advient-il de la littérature quand l'histoire nous fait connaître ce mot de « communauté » sur un fond de désastre ? Après qu'elle eut manqué à sa promesse de réaliser la communauté, au XXe siècle, la littérature a parfois questionné son pouvoir. Le dossier ici présenté s'intéresse à la littérature qui devient une bouteille à la mer : il traite d'oeuvres des XXe et XXIe siècles qui supposent que la possibilité de la communauté dépend désormais de la rencontre (espérée mais inattendue) d'un auteur et d'un lecteur ; il étudie la façon dont, dans l'adresse à un lecteur « ami » implicite, et dans l'ouverture de leurs textes sur une expérience de lecture singulière, des écrivains - tels que Mandelstam, Bataille, Éluard, Améry, Kertész, Barthes, Macé ou encore Rouaud - recherchent un sens commun, une expérience commune, une communauté - celle-ci dût-elle être celle de « ceux qui n'ont pas de communauté ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !