Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
L'« Essai sur la Métaphysique d'Aristote » fut composé à partir de 1834 et eut pour occasion une question de concours lancée par l'Académie des sciences morales et politiques. Il s'agissait de faire connaître l'énigmatique et glorieux chef-d'oeuvre aristotélicien, la « Métaphysique », d'en exposer la pensée, d'en faire l'histoire, d'en discuter la portée et les thèses. C'est un tout jeune homme, Félix Ravaisson (1813-1900), qui allait remporter le prix de l'Académie en 1835, à vingt-deux ans, et qui allait publier quelques mois plus tard, en 1837, dans un premier volume, cet extraordinaire mémoire, qu'un second tome viendra compléter en 1845.
La valeur de l'« Essai sur la Métaphysique d'Aristote » est inestimable, et c'est pourquoi sa réimpression était urgente. Hormis la grandiose lecture d'Aristote qu'il propose et dont la très élégante clarté sera sans nul doute appréciée de chaque personne désirant découvrir ou approfondir la connaissance de cette pensée fondamentale et fondatrice, cet ouvrage est une oeuvre d'art dans un domaine où l'on ne s'y attend pas ou plus, celui du commentaire philosophique. Et il ne serait pas trop audacieux de voir dans l'« Essai sur la Métaphysique d'Aristote » l'acte inaugural de cette grande tradition de restitution où, chacun se faisant pleinement connivent de l'auteur qu'il se choisit, fait également oeuvre d'écrivain en se mettant au service d'une expression privilégiée de la pensée : là où la pensée s'est faite somptueuse, ici en Aristote, l'exposition de celle-ci, en en rendant la cohérence, ne doit pas l'être moins. [Maxence Caron]
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs