"L'homme est mort parce qu'il traversait hors des clous, parce qu'il a glissé de trouille, parce que les roues du bolide ont écrasé la fragile carcasse osseuse. Tout s'agence pour s'expliquer. Vous respirez. Je ne connais plus cette aisance : j'ai poussé l'homme, j'avais ordre de le tuer. C'est fait. C'est tout." Elle trouve, elle tue, on la paye. De quels insondables abîmes surgit Théa, la tueuse, et quelles ténèbres l'engloutissent, après ? Thomas veut savoir, tout savoir de Théa. Elle est son sujet, la promesse d'un succès littéraire.
Et si à trop fréquenter cette icône du mal, Thomas en venait à se perdre en elle ? et si Théa ne voulait bien se confier que pour mieux se confondre dans la nuit, plus tard ? Alors, peut-être, son âme souffrante verrait-elle la fin de ses crimes.
Quand L'AUTOBIOGRAPHIE D'UN TUEUR prend la forme d'une confession fantôme, le monde de l'assassin submerge même l'innocent...
Voilà un petit livre déjà ancien mais qui mérite de revenir sur le devant de la scène à mon avis. Si on oublie l'improbabilité des faits, reste une histoire très noire dans un Paris et avec des personnages qui le sont tout autant même si on s'attache à eux, Théa et Marigold particulièrement.
L'épilogue est un peu fastidieux et n’apporte rien au reste du récit que l'auteure, Andrea H. Japp, aurait pu conclure à la fin de son chapitre "Jour12" mais l'ensemble est d'excellente facture servit par une parfaire écriture.
Une Nikita
Toutes petites elle est abandonnée dans le métro dans lequel elle va vivre, jusqu'à être recueilli par "l'institut". l'Institut les éduques, nourrit, logé, blanchit et en fait des tueurs à gages. Une fois rentré à l'institut on ne peut plus en partir, mais Théa va essayer
Le prix a payer est fait de chair et de sang, sa vengeance ne sera pas plus douce.
Le livre est le récit de Théa a un journaliste sur sa vie de tueuse à gage à son compte et à celui de l'institut.
Les personnages rencontrés par Théa tout au long de sa route son improbable et haut en couleur, paumé ou dangereux, habitant d'un monde qui jouxte le notre mais dont on imagine même pas les méandres, la colère et la souffrance.
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