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À notre galerie de portraits des «ennemis publics numéro Un» manquait celui d'Alvin Karpis, l'Astérix canadien des années 30, le chou-chou de Ma Barker. Héritier direct des pilleurs de banques et de trains postaux de la grande époque, il a remplacé le Colt par la mitraillette et le cheval par la Buick. Et il a fallu une mobilisation générale du F.B.I., J. Edgar Hoover en tête, pas moins, pour le réduire à merci.
Ennemi Public N° 1 Alvin KARPIS Impression finale. 08/30
Je vous rappelle mon impression donnée après la lecture des 100 pages : C’est une énumération minutieuse de tous les délits, cambriolages, braquages, hold-up, prises d’otages et assassinats divers, (en n’omettant pas de signaler les noms complets et adresses précises des lieux), commis par une large bande de copains, amis, potes, relations, tous ayant un lourd passé judiciaire et carcéral .
Je n’étais pas a priori emballée, mais j’ai tout de même poursuivi consciencieusement cette lecture, curieuse de voir jusqu’où irait l’aventure.
Alors sont apparues des femmes. Toutes sortes de femmes, des prostituées, tenancières de bar, veuves de truands assassinés, femme que l’on épouse et à qui l’on fait un enfant, femmes que l’on aime un peu, femmes que l’on baise un peu, les dévouées qui vous aident, etc. Il était costaud ce petit gars ! Et tout cela en plus de ses années de prison, de ses « travaux » qui prenaient pas mal de temps quand même.
Et les énumérations sans fin continuent, toute la pègre états-unienne y passe. Beaucoup meurent de mort violente, ça élimine un peu… Des logements-refuge, des voitures volées, un déballage d’armes de toute sorte. On n’en peut plus ! Des kidnappings apportent un peu d’action. Mais on ne s’y amuse pas du tout. C’est terne. Ce n’est pas le FARGO des frères COEN !
Que vais-je retenir de ce livre ?
Un style énumératif lassant, un vocabulaire très limité. C’est le tableau très (trop) long d’une misère intellectuelle, psychologique, morale, sociale, majeure.
Dommage qu’à aucun moment l’un de ces jeunes truands ne se soit posé la question de savoir ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont ou par quel processus ils sont devenus délinquants, sans regarder non plus comment est le reste du monde autour d’eux. Cela aurait pu apporter un zeste d’intérêt à ce récit trop indigeste. Mais ce n’est pas leur problème. Ils n’ont pas de problèmes.
Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé ce livre.
Lucette WEILER.
Exploratrice 2020 Ma note : 08/30
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