L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
« Ce qui l'obsède c'est ce qui se produit quand un être humain est vu par un autre être humain qui a l'obsession de représenter ce qu'il voit. » C'est en ces termes que David Sylvester résume l'obsession de Giacometti. Or, à la lecture de cette étude, ou de cette succession d'études écrite et peu à peu augmentée entre les années 1950 et 1990, on en vient à se demander comment nous pourrions résumer la sienne. En termes semblables, peut-être ? Dans sa préface de traducteur datant de la première parution chez André Dimanche Éditeur en 2001, Jean Frémon en a l'intuition : « On pourra y trouver des redites, une manière très particulière de tourner autour de la question, un excès de méticulosité dans l'analyse. En réalité, une méthode qui est exactement celle de Giacometti lui-même, sculptant ou dessinant, constamment taraudé par le sentiment de l'échec et obsédé par la justesse du regard. »
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