L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Lutter contre le désordre pour produire et maintenir un certain ordre dissipe beaucoup d'énergie et répond donc au problème général de la matière vivante toujours confrontée à un excès d'énergie. Une lecture «entropologique» des sociétés révèle la singularité de la nôtre, qui ne consume plus le surplus de richesses mais accumule le capital, qui ne s'oppose plus aux désordres en réactivant un ordre symbolique mais laisse proliférer une multitude d'appareils de normalisation. Impasse grandiose car l'industrialisation se heurte à des limites, éventuellement catastrophiques, et le contrôle social accède à un niveau de perfection mortel pour toute forme de socialité. Le constat, parfois sombre, esquissé ici n'est cependant pas un éloge funèbre mais plutôt une exhortation : éloge du désordre, mais d'un désordre qu'il ne faut pas laisser gérer par l'Autre, ni laisser passer sur le registre de la représentation où se perdent les différences réelles. Qu'il faut au contraire affronter directement, inlassablement, en refusant l'asile de la prise en charge qui est notre tentation.
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