Michel Quint nous parle de son dernier roman « Fox-trot » (éditions Héloïse d’Ormesson)
Le jeune garçon aimerait bien pouvoir se cacher, disparaître, lorsque son père, instituteur respecté, se déguise en clown amateur. Entre honte et mépris, il assiste à ses numéros. Jusqu'au jour où son oncle Gaston lui révèle le sens de cette étrange vocation en lui dévoilant un épisode tragi-comique de la Seconde Guerre mondiale... Pudeur, humour et tendresse caractérisent ce récit simple et bouleversant que Michel Quint a dédié à son grand-père, ancien combattant à Verdun, et à son père, ancien résistant.
Michel Quint nous parle de son dernier roman « Fox-trot » (éditions Héloïse d’Ormesson)
Un père instit, qui fait le clown lors de spectacles, quelle honte ! ; voici ce que ressent le narrateur jusqu'au jour où lui est conté le pourquoi de cette lubie.
Dans ce court roman, truffé d'argots, l'auteur aborde le pardon, le courage, l'humanité qui se loge là où on ne l'attend pas et l'amour finalement d'un fils pour son père qu'il connaît peu.
Il y a aussi quelques moment plus légers comme celui de la relation du fils pour sa soeur qui est franchement cocasse.
Un belle découverte sur la nécessité du devoir de mémoire
Années 50 Un petit garçon, mal à l'aise car son père, instituteur respectable, se produit souvent en public sous les traits d'un clown qui fait des pitreries mais n'est pas drôle, ne comprend pas ses raisons et le méprise un peu. Il apprendra pourtant, grâce à son oncle, que les pitreries de son père sont un hommage assez touchant à un soldat allemand qui lui avait permis de tenir le coup alors qu'il devait être fusillé. Effroyables Jardins a été adapté par Jean Becker et le film est sorti sur les écrans en 2003. Une belle histoire.
Ce tout petit volume de 63 pages est d'une puissance incroyable !
Le narrateur, jeune garçon au début a un peu honte de son père, un instituteur qui, régulièrement, endosse un costume de clown auguste pour des représentations gratuites lors de fêtes d'anniversaire, de kermesse et autres réunions familiales ...
Jusqu'au jour où l'oncle Gaston lui racontera pourquoi son père fait régulièrement le clown, et en souvenir de quel fait de résistance ...
Et cela éclairera la première scène où un clown assiste à Bordeaux à l'énoncé du verdict du procès de Maurice Papon.
Quelle puissance évocatrice dans si peu de pages !
Quel livre !
Déjà séduite par l’écriture de Michel Quint, je ne pouvais passer à côté de ce petit bijou. En peu de pages, Michel Quint raconte ce que, nous aussi, avons pu connaître, à savoir la honte des faits et gestes de son père. Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère tous les deux.
Un soir Gaston révèlera à Lucien les raisons pour lesquelles son père, chaque week-end se grime en clown. Il lui dit tout : la résistance, le dynamitage du transformateur, la prise d’otage... Alors, Il comprend l’attitude de son père, les regards, les silences. Alors il découvre le courage simple de son enseignant de père et l’hommage à celui qui leur a sauvé la vie en mettant son nez rouge au service des autres.
Au pays des salauds, certains font également de la résistance.
Michel Quint nous offre un récit juste, poétique, émouvant. Comme Lucien on se retrouve tout couillon devant ce récit et la fin est un joli pied de nez de clown.
Un récit profond, humain, qui ouvre une lueur dans ce monde de brutes. Le courage, l’abnégation, l’amitié, la famille peuvent être plus que des mots sans références à la devise de Pétain. A faire lire
Concis, belle histoire humaniste. J'ai aussi préféré le film que j'ai vu après.
Lucien est somme toute un adolescent comme les autres. Du haut de ses certitudes, il méprise sa famille et surtout son père qui lui fait honte. Au lieu de se contenter d'être un instituteur respecté et aimé de ses élèves, ce père aime à se déguiser en clown et à se produire dans les petites fêtes de quartier ou les anniversaires. Il pousse même le vice jusqu'à embarquer sa petite famille dans ses virées et Lucien assiste, honteux et déconfit, à ses numéros d'artiste de cirque pas très doué. Mais un jour sa vision des choses va changer, le jour où son oncle Gaston lui confie un souvenir de guerre....
Non, la résistance, ce n'était pas que de Gaulle et Jean Moulin. Non, la résistance, c'était aussi monsieur et madame tout le monde, refusant l'occupation allemande et se découvrant de la fougue et de la bravoure au moment de passer à l'acte.
Mais ça à la limite, on le savait déjà....
Alors ce qui bouleverse dans ce court roman ( cette nouvelle ? ) de Michel QUINT, c'est de nous faire découvrir que sous l'uniforme allemand, il y avait aussi des hommes avec un coeur, des convictions, le sens de la justice.
Ode à l'amitié, au courage, au sacrifice, à la famille, Effroyables jardins est surtout un hymne à l'Humanité avec un grand H.
Tout en pudeur et en retenue, plein de tendresse, concis mais profond, ce livre est à mettre entre toutes les mains.
J'ai écouté la version audible de ce livre sympathique. Mais j'avais déjà vu le film avant. Même si le film est légèrement différent, j'ai préféré le film. Mais cela reste une belle histoire.
Un jeune garçon obligé d'assister aux "pitreries" de son père instituteur qui fait le clown régulièrement va apprendre par un ami de la famille que celui qu'il regarde avec mépris a vécu quelque chose, pendant la seconde guerre mondiale, qui pèse encore sur sa conscience.
Un livre sobre, simple, court et beau.
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il y a longtemps que j'ai lu ce roman est j'avais été emportée par ce récit à la fois drôle et terrible