Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Au 18e siècle, nombreux sont les écrivains qui placent leurs ouvrages sous l'étendard du « petit » de « l'insignifiance ». Ce choix peut aussi bien signifier une complaisance à une littérature de l'éphémère qu'une volonté de bouleverser les systèmes établis. En fait, c'est tout un système de valeur qui se recrée assurant la promotion des « petits » genres et accordant un rôle prépondérant au « public », lequel tend au fil du siècle à devenir opinion publique.
L'écriture en mineur, pratiquée au 18e siècle, doit définir son propre rapport au langage et à la littérature : celui de la femme écrivain qui se doit d'être modeste et « insignifiante », celui de l'auteur de théâtre qui doit plaire au plus grand nombre, celui du polémiste qui vise à la subversion. On comprend alors que, pour ces écrivains, il s'agit essentiellement de revendiquer un espace de liberté apte à produire une pensée et une écriture « singulières ».
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