"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En quelques années, alors que la ville n'en finissait pas de se débattre avec la crise qui la rongeait, New York est devenu l'épicentre de la culture underground, matérialisée par des lieux comme le CBGB, The Loft, The Mudd Club, le Studio 54, le Negril ou encore The Paradise Garage. Pendant ces années terribles, les plus grands mouvements populaires musicaux et artistiques se sont développés : le punk et le hip-hop, mais aussi le graffiti, le funk, le disco et la house. Cette liberté d'expérimentation a également engendré une scène diverse et féconde : l'émergence de la vague arty avec Philip Glass ou Laurie Anderson, la scène no wave autour de James Chance, Lydia Lunch et Mars. Mais aussi Glenn Branca, Jean- Michel Basquiat, Keith Haring, David Byrne, Rhys Chatham, Lou Reed, Arthur Russell, Patti Smith, Afrika Bambaataa. Les musiques noires et blanches se sont brouillées. Longtemps honnie par les rockers, le disco a permis à Debbie Harry et Blondie de trouver un succès planétaire, James Chance y a trouvé-lui un moyen de prendre à rebours la scène artistique new-yorkaise. Dans son sillage c'est toute la culture populaire mondiale qui a amorcé un virage historique avec l'essor du hip-hop, l'apparition d'une vraie culture urbaine comme nouveau phénomène de société. Le livre retrace l'émulation de New York Downtown à cette période, au travers des clubs, des labels et des artistes qui ont marqué ces années de leur empreinte, et dont le son du XXIe siècle en subit encore la déflagration.
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