Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Depuis la parution de Eichmann à Jérusalem de Hannah Arendt en 1962, le concept central du livre, la « banalité du mal », a fait l'objet de très nombreuses polémiques et discussions, dont les pièces sont données en appendice de ce volume. Mais aujourd'hui, à l'occasion du 50e anniversaire du procès Eichmann, des historiens, des psychiatres, des écrivains et des philosophes engagent un débat posthume avec l'auteur du « reportage », autour des destins de ce concept, qui a permis de méditer les écrits et dires des exécuteurs et des rescapés, mais n'a pas résolu l'énigme de cette banalisation des bourreaux, qui a transformé ces criminels exterminateurs en « hommes ordinaires ». Comment la banalisation de la « banalité du mal » a-t-elle joué contre le sens de la formule est au coeur de la discussion contemporaine.
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