Evénement : un roman de Robert Heinlein (Starship Troopers) totalement INEDIT en français !
La Terre étouffe sous le poids de sa surpopulation et se meurt lentement.
Pour survivre, l'humanité a dû ouvrir de nouvelles routes de colonisation : des portails perçant des passages dans l'espace vers les Outreterres, ces planètes lointaines où la vie semble possible.
Chaque année, une Mission Survie teste les jeunes futurs candidats à l'exil. Une destination inhabitée secrète, un équipement choisi à l'aveugle, trois jours d'épreuve. Un seul conseil : Attention aux stobors !
Mais que se passera-t-il si un portail se referme à jamais derrière un groupe envoyé à l'épreuve sur une planète inconnue ? Comment survivre ? Il faudra s'abriter, explorer, rester sur ses gardes mais aussi apprendre à faire confiance ; trouver des solutions, oser. Surtout, recréer une société. Mais comment choisir ensemble des valeurs communes, des règles, et des moyens pour les faire respecter ? En clair : comment ne pas devenir des barbares dans un monde sauvage ?
Destination Outreterres par Robert Heinlein, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Patrick Imbert, lu par Frédéric Souterelle, Audiolib, 2024 (1ère publication en 1955, traduit en français en 2022)
La Terre étouffe de surpopulation et se meurt. Pour survivre, l'humanité a dû ouvrir de nouvelles routes de colonisation, des portails perçant des passages dans l'espace vers les Outreterres, planètes lointaines où l'existence semble possible. Chaque année, une Mission Survie teste les futurs candidats à l'exil, des étudiants en fin de cursus, qui ont besoin de cette option pour valider leurs études.
Une destination inhabitée tenue secrète, un équipement choisi à l'aveugle, quelques jours d'épreuve, enfin, normalement… En effet, cette fois, le rappel censé annoncer le rapatriement des participants n’arrive pas et un groupe de jeunes gens se retrouve abandonné et livré à lui-même sur une planète inconnue et hostile.
Comment survivre ? Il faudra s’organiser, s'abriter, explorer, rester sur ses gardes et apprendre à faire confiance aux autres, partager les connaissances et les savoirs, trouver des solutions, oser… En bref, recréer une société, avec des valeurs, des règles, et des moyens pour les faire respecter…
Un dénouement sous forme d’une leçon pleine d’ironie : malgré la force de l’expérience vécue, les jeunes colons vont souffrir d’un manque de reconnaissance…
Roman d’aventures, roman d’apprentissage, récit initiatique, conte philosophique… Des jeunes gens découvrent comment survivre et endosser des responsabilités d’adultes.
Un univers référentiel qui rappelle Sa majesté des mouches de William Golding et préfigure peut-être par certains aspects The Hunger Games de Suzanne Collins…
Je ne connaissais pas l’œuvre de cet auteur de science-fiction américain et cette première incursion dans son univers ne m’a pas particulièrement emballée…
Je me suis un peu ennuyée lors des longues discussions sur l’élaboration du gouvernement à mettre en place et ne me suis attachée à aucun personnage en particulier. Le héros principal, Rod, se bat pour prendre la tête du groupe et devient le maire de la colonie ; Grant, plus posé et plus intellectuel, laisse à la communauté une constitution et des lois… Quelques filles se démarquent mais leurs postures dominantes ne sont guère émancipatrices, mais conformes aux diktats sociaux des années 1950…
La version audio est peut-être un peu soporifique : j’avoue m’être souvent endormie quand j’écoutais ce livre le soir dans mon lit et n’avoir pas vraiment éprouvé le besoin de revenir en arrière pour réentendre les passages pendant lesquels j’avais somnolé…
#DestinationOutreterres #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
3.25/5
J'ai vu le titre : Destination Outreterres et j'ai tout de suite eu envie de découvrir ça. Le combo des thématiques de science fiction - espace - planète - futur avec en plus le côté livre audio m'a intriguée. Je me suis lancée un peu dans le vide. En craignant d'avoir peut être du mal à accrocher, je l'avoue et en fait... Ça se lit vraiment tout seul. Je ne pensais pas apprécier autant, en tout cas le début. Ça m'a rappelé un mélange de Sa Majesté des mouches, avec une ambiance de relation entre tributs des Hunger Games. Le livre audio est bien lu, c'est si fluide, je ne pensais pas aller aussi vite dans la lecture ! En un rien de temps j'étais déjà à la moitié du roman.
En plus un texte de 1955 ? Ça m'a doublement surprise. La vision d'un futur probable, et de la science fiction d'il y a bien 70 ans maintenant c'était vraiment bien.
Malheureusement c'est devenu assez ennuyant lent et comme une liste d'événements répétitifs sans évolution de l'histoire. La deuxième partie du livre a été plus lente à lire. Il y a eu que peu d'interactions et découverte avec l'endroit où ils sont. On a pas de développement des personnages et très peu d'évolution de relations entre eux. Ça manquait de profondeur. C'est vraiment décevant sur ce point. C'était le point faible : on manquait de beaux de fond. Une énumération de faits plutôt que de raconter les histoires des personnages et de leurs explorations, c'était frustrant car ça aurait été très intéressant.
On se demande en quoi cela est utile à l'histoire. La mission qui leur était confiée paraît si loin et absente. Aucun signe pas de respect des temps, trop d'ellipses, ça manque de crédibilité et même si d'une manière ou d'une autre cela va avec l'intrigue de l'histoire. Mais au fil du temps ça s'est beaucoup éloignée de ce qui était énoncé dans l'introduction.
C'est dommage car ça avait beaucoup de potentiel même si je comprends l'auteur qui a voulu raconter une autre histoire. Les conflits (politiques ou le côté misogynie des garçons dans le livre on souffle) Souvent, des énumérations de faits, presque sans intérêt. Des tas d'ellipses et des non évènements répétitifs. Peu intéressant au niveau du lecteur sur autant de pages et chapitres. Manque de développement, de dialogues. Le texte l'histoire manque de richesses, de fond, de forme.
Les ellipses sont perturbantes. On se perd un peu dans l'histoire à chaque fois on ne sait plus où on en est, et cela très souvent. Puis la grande question de pourquoi et comment ils se sont retrouvés dans cette situation est tellement balayée en fin de roman ??
C'était une lecture intéressante niveau culture et j'ai l'impression qu'il s'agirait une sorte de classique dans le YA SF des années 50, et l'histoire est intéressante mais pour moi ça aurait pu être tellement plus riche et complet. Assez difficile d'expliquer tout cela sans trop en dévoiler. Fan de SF, tentez le coup, en plus le livre audio s'écoute extrêmement vite !
Heinlein est un des premiers auteurs de sf que j’ai lu et à ce titre il garde une petite place à part dans mon coeur surtout qu’on ne va pas se mentir les auteurs de l’âge d’or de la sf, ça n’a pas toujours bien vieilli voire même rarement même si on ferme les yeux sur le sexisme… de ces grands auteurs. Heureusement tous les textes ne sont pas du même acabit.
Destination Outreterre est un texte qui date de 1955, c'est la première fois qu'il est traduit en français. Il faut noter qu’il est à l’origine paru en vo dans une collection jeunesse donc pour celleux qui ont l'habitude de lire Heinlein, c'est une histoire un peu plus simple que d'habitude. Dans un futur plus ou moins proche, la Terre est surpeuplée et il devient urgent d'aller coloniser le maximum de mondes possibles. Comme il n’est pas question d’envoyer la population vers des planètes inhabitées sans préparation, il est inclus dans le cursus scolaire soit au lycée soit la fac, une épreuve particulière : une épreuve de survie en milieu hostile. Cette épreuve se déroule tous les ans, elle n'est pas obligatoire car tout le monde n’en revient pas mais ne pas la passer ferme beaucoup de portes pour l’avenir. Rod ne veut pas être un colon, il vise le statut d’explorateur pour ouvrir le chemin aux colons. C’est pourquoi il veut passer l’épreuve le plus tôt possible et ne peut se permettre d’échouer. Cette année, le guide papier censé donner des indices sur ce qui attend les candidats est très restreint et énigmatique. Impossible de savoir à quoi s'attendre. Rod prépare donc son barda en sachant que normalement elle dure 10 jours maximum. Forcément tout ne va pas se passer comme prévu, aucune sortie ne va à apparaitre. Rod et tout un groupe d’ados se retrouvent isolés. Chacun était parti seul avec un unique but prouver ses capacités de survies seul. Rien ne les préparait à devoir passer une épreuve en communauté. Ce sont ces moments que l’on va suivre, comment une bande d’ados et jeunes adultes, isolés les uns des autres mais aussi isolés du monde extérieur et a priori sans aucun espoir de retour vont survivre. Comment on fait quand on est en milieu hostile ? Comment on fait quand on avait prévu de la nourriture et de l'eau pour 10 jours maximum mais qu’il n’y a plus de date de retour ? Est-ce qu'il faut rester seul ou se regrouper ? Si on se regroupe, comment on s'organise ? Voilà l'idée de base de ce texte qui fait penser à Hunger Games et oui mais est bien antérieur. Ce texte qui vient seulement d’être traduit semble avoir influencé nombres de romans directement ou non en tout cas j’ai régulièrement croisé certaines mécaniques mises en place et je pense qu’il y a eu un jeu de ping-pong entre auteurs autours de certains points.
C’est un texte hyper accessible et qui reste vraiment moderne. On ne va pas se mentir, oser un roman en 1955 avec une épreuve de survie ouverte aux personnages féminins, aux personnes de couleurs, aux petits gringalets et même aux pacifistes… c'est du lourd d’autant plus si l’on se penche sur les convictions de l’auteur. En tout cas, la construction et la variété des personnages est un point fort du roman. Ils sont tous hyper pertinents et les personnages féminins sont souvent aux petits oignons. L’ouverture vers la fin aborde des thématiques pertinentes et qui font réfléchir.
Je vous recommande vraiment ce texte qui est accessible, addictif, actuel et en même temps qui permet de découvrir un auteur classique du genre.
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
--- Un auteur phare de la science-fiction ---
Lorsque les éditions Hachette – que je remercie au passage – m’ont proposé de découvrir l’un des pionniers de la science-fiction, je n’ai pas hésité bien longtemps, d’autant qu’il s’agit d’anticipation, un genre que j’affectionne même si je lui préfère la dystopie. Alors, verdict ?
En toute franchise, Destination Outreterres ne fut pas un coup de cœur, mais une lecture sympathique. En fait, comme le livre date de 1959, sa traduction arrive un peu tardivement. Il souffre donc de la comparaison avec des romans plus récents, plus aboutis, puisqu’ils ont profité des critiques de leurs prédécesseurs. En bref, l’originalité n’était pas au rendez-vous !
--- D’abord, un mot sur la forme ---
Plus que le fond de l’histoire, c’est le style de Robert Heinlein qui m’a dérangée. À première vue, il apprécie un peu trop les descriptions, ce qui n’est pas mon cas. Je me suis rapidement perdue dans la présentation de certaines technologies, comme les portails par exemple. Heureusement, ce flou s’est dissipé une fois Rod, le héros, projeté dans une nature hostile plus facile à appréhender.
Du côté des dialogues, mon ressenti n’est pas plus positif, car pour la plupart ils sont inutilement longs, au point que je ne savais plus qui s’adressait à qui. Un casse-tête pour les discussions de groupe !
Par chance, je suis parvenue à dépasser ces difficultés pour me pencher sur l’intrigue !
--- Place à la survie ---
Voilà une thématique que j’aime retrouver dans mes lectures. Alors que j’accordais peu d’intérêt aux débuts de l’histoire, qui se déroulent dans un lycée somme toute assez banal, voilà que je pénètre dans un univers sauvage. La faune et la flore regorgent de dangers, la sécurité du monde moderne n’est plus qu’un lointain souvenir. Il faut apprendre à chasser, à se défendre, bref à survivre !
Et il va s’en passer des choses avant que Rod ne parvienne à trouver ses repères !
--- Assister à la naissance d’une nouvelle société ---
Tel est le véritable but de cet ouvrage, selon moi. L’auteur a tout imaginé, des détails les plus anodins (comment fabriquer des couverts ?) aux plus élémentaires (comment cultiver la terre de ce nouveau monde ?). Mais qui commande dans une société qui en est à peine à ses balbutiements ? Qui édicte les règles ? Qui décide ? Autant de questions dont les réponses ne cesseront de changer au fil des mois.
Bien sûr, des rapprochements s’opèrent, des groupes se forment, des familles se créent. Heureusement pour moi, Robert Heinelein n’a pas subi les influences du YA actuel et ne s’est donc pas lancé dans une romance inutile.
Alors, c’est sûr, la création d’une civilisation aurait pu être ennuyeuse, mais pas ici. L’écriture est très dynamique, l’auteur n’hésite pas à recourir à des transitions ou à des ellipses temporelles pour éviter les longueurs. Un chapitre entier est même composé d’extraits de journal.
Et puis, croyez-moi, les événement s’enchaînent dans ce petit village. Tensions et amitiés, découvertes et rebondissements politiques (à petite échelle) : voilà de quoi est fait Destination Outreterres. Encore une fois, rien de bien original, mais j’ai fini par avoir envie de connaître la suite.
--- Un héros pour seul repère ---
Le scénario du livre est entièrement basé sur la vie de Rod. Ses victoires et ses défaites, ses décisions et ses erreurs. Sans saveurs dans les premiers chapitres, il s’est toutefois révélé un héros à la hauteur. En fait, il n’a pas conscience d’être un leader, mais prend naturellement les commandes lorsque la situation l’exige. Sans jamais s’imposer… ou presque, cependant c’est son évolution qui le rend si intéressant.
Seul petit bémol : les personnages secondaires que j’ai trouvés peu développés.
--- La boucle est bouclée ? ---
Voilà qui définit bien le dénouement ! Sans trop vous en dire, j’ai apprécié cette conclusion qui ferme toutes les portes, sauf une : celle de l’aventure !
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