Gagnez le roman d'Agnès Martin-Lugand "Désolée, je suis attendue"
Un roman émouvant sur les choix de vie Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu'on lui adresse, elle a simplement l'impression d'avoir fait un autre choix, animée d'une volonté farouche de réussir.
Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Gagnez le roman d'Agnès Martin-Lugand "Désolée, je suis attendue"
Venez rencontrer Agnès Martin-Lugand avec l'équipe lecteurs.com
Une auteur que j'affectionne, des sujets de tous les jours traités avec justesse.
J'ai décidément pris goût à l'écriture de cette auteure, et une fois de plus je ne suis pas déçue. Ambitieuse à l'extrême, Yaël ne vit que par et pour son travail, délaissant famille, amis et toute vie sociale extérieure. Mais quand le passé refait surface brusquement, remettant tout en question, les blessures anciennes remontent à la surface pour faire chavirer toutes les belles certitudes. Passionnant, comme d'habitude.
Je me suis plongée une nouvelle fois avec délectation dans un roman d’Agnès Martin-Lugand, je sais à l’avance que je vais me faire plaisir dans ma lecture avec cette auteure! Et cette fois ci n’a pas dérogé à la règle!
Dans la vie d’une femme, des choix s’imposent. Toute petite, chacune rêve du Prince Charmant à travers les histoires de Disney et leur fameux ” ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants”. En grandissant, et à l’époque actuelle, vient s’ajouter l’envie de réussir professionnellement. Mais la question que toute femme se pose est comment réussir les deux et surtout est ce possible?
D’ailleurs, toutes les femmes? Non je n’en suis pas sûre, pour certaines, la famille passe avant tout sans même penser au travail et sans s’investir complètement pour ne pas que la vie professionnelle n’empiète sur la vie personnelle. Pour d’autres, c’est l’inverse, elles vont privilégier leur vie professionnelle sans se soucier de fonder une famille. Chacune d’entre nous le vit différemment et c’est tant mieux!
Ici, Yaël a fait son choix. Elle a tout misé sur sa vie professionnelle et mettant tout le reste de côté. Pas de vie personnelle et elle ne garde que très peu de temps pour sa famille au grand damne de sa soeur et de ses parents… Ses amis? N’en parlons même pas…
Mais ce choix, l’a t’elle fait de son plein gré ou est ce une conséquence de son vécu?
C’est comme ça qu’Agnès Martin-Lugand nous plonge une fois de plus au coeur d’un déferlement d’émotions qui nous fait “lever le nez” de notre bouquin seulement après en avoir tourné la dernière page…
J'ai dévoré ce roman, qui aborde la famille, l'amitié, l'amour, le travail. On a envie de voir évoluer l'héroïne de l'histoire. Ce livre sucite beaucoup de questions sur les priorités et sur l'ambition. Un superbe roman.
Quand le travail prend toute la place qu’on lui donne. Un roman qui suscite la réflexion.
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Le constat de l’addiction au travail d’une personne est comme la part émergée de l’iceberg que l’on se contente d’admirer du pont du bateau qui la regarde : plonger à la source pourrait parfois briser la glace et la délivrer. Tel paraît être en tout cas le point de vue bien amené de l’auteure et des personnages qui se partagent cette histoire.
En effet, rien ne prédestinait Yaël à une telle implication professionnelle si l’on en croit le récit de sa période estudiantine au contact de son groupe de potes de toujours, et sa sœur jamais bien loin. Mais les temps ont changé, elle ne se laisse aucun temps de respiration pour autre chose que sa mission puis sa carrière d’interprète au service d’une agence de renom, gérée par un patron on ne peut plus exigeant et à la fois compréhensif, cyclothymique mais finalement clairvoyant. Cette volonté de lui prouver à lui, à elle, qu’elle est à la hauteur, piétine tout effort à destination de sa famille qui la réclame pourtant sans relâche, de sa sœur devenue maman à ses parents. Au détriment également de son groupe d’amis d’enfance qui a connu lui aussi quelques rebonds dans l’existence. Le corps a ses limites, le passé aussi. Yaël devra donc y faire face comme elle le peut et pourquoi pas se laisser rattraper, faire une pause, se remettre en question, ne plus se dissimuler pour chaque demande de rendez-vous personnel derrière la fameuse excuse du « désolée, je suis attendue », mais jusqu’à quel point...
La question de l’addiction au travail et des motifs qui en seraient la cause partent du postulat que cette attitude campe dans l’excès et constitue une source de déséquilibre physique et psychologique de la personne malgré elle. Or rien n’est moins difficile que de porter un jugement sur une situation qui s’éloigne de la nôtre sans risquer de tomber dans une forme d’acculturation sociétale. La quête du bonheur, la recherche de l’équilibre entre la dimension personnelle et professionnelle, et toutes leurs déclinaisons, s’affichent aujourd’hui comme le Graal à décrocher pour vivre heureux. Telle une injonction à l’image de « mange ! » ou « dors ! », la définition du bonheur s’affirme de plus en plus comme unique et universelle. Sortir de ces sentiers éloignerait les gens du droit chemin que d’autres ont fixé. Alors comme une mission humanitaire de proximité, il faudrait à tout prix rallumer la conscience de celui qui s’en écarte. Pourtant... malgré ma position de fervente combattante pour l’équilibre, je me garderais bien aujourd’hui d’expliquer à qui que ce soit qui ne manifeste ni envie, ni besoin, ni souffrance de son état, comment atteindre son « bonheur ». Car chacun dispose de sa définition propre, de sa vie, de son passif, de ses failles, de ses besoins du moment qui changent et évoluent. Chacun met aussi en jeu des mécanismes de défense pour se détourner de ces questions qu’il serait bien présomptueux voire dangereux de vouloir faire tomber à tout prix, pour imposer une vérité toute personnelle et s’affirmant comme universelle.
Ce roman a donc la qualité d’ouvrir le débat sur le sujet de la place du travail dans la vie de chacun. Il est également agréable à lire dans l’attachement qu’il crée à ses personnages et à cette bande d’amis-famille débordés par leur bienveillance parfois mal orientée. Même s’il est cousu de fil blanc sur l’issue que l’on imagine dès le départ, les évènements qui viennent ponctuer les virages du passé et donc du présent sont éclairants et bien amenés. L’écriture d’Agnès MARTIN-LUGAND est toujours aussi fine et ancrée dans les émotions de ses personnages, alternant dialogues et récit dans un rythme agréable à lire, pour passer un bon moment. Il manque tout de même et à titre très personnel une dimension plus philosophique, distanciée, métaphorique dans le récit pour le ponctuer et l’éloigner de lui-même afin de laisser la place au lecteur de se faire son propre jugement.
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Citation p.371, éditions Pocket :
« Je suis comme ça, je ne peux plus revenir en arrière. J’ai changé, j’ai grandi avec mon travail, et j’ai fait des choix pour garder la tête hors de l’eau. »
Quel magnifique histoire !! J'ai beaucoup aimé suivre l'histoire Yaël! Cette histoire est belle et pleine d'enseignements. J'ai adoré la voir évoluer au fil de l'histoire, s'ouvrir de plus en plus à sa famille et à ses proches, à renouer avec son passé, avec celle qu'elle était avant qu'elle ne perde Marc! De plus, la plume de l'auteure est au top et si fluide que le roman se lit d'une traite ! Et en plus les couvertures sont magnifiques ! En noir et blanc comme je les aime !! Encore une auteure dont je ne suis jamais déçue!
Yaël fait un stage pour la fin de ses études, a son dernier jour, son patron, lui propose un travail. Elle pense fêter la nouvelle avec sa bande d'amis mais un nom manque à l'appel : Marc, il a disparu. Yael met vraiment beaucoup d'énergie à le rechercher, mais sans succès, elle consacre désormais sa vie à son travail
C'est une écriture facile à lire, mais l'histoire est rythmée, et un message très fin de psychologie.
Pourquoi cette femme Yaël consacre que sa vie à son travail, cela est bien amené
Et j'ai beaucoup apprécier le dérouler de la trame pour atteindre à la conclusion de l'histoire.
Bon pour la fin, j'ai trouvé qu'elle n'est pas assez aboutie, c'est le seul reproche que je peux faire de ce livre
Le sujet était intéressant, surtout un livre choisi pour la journée de la femme, la vie active d'une femme est ce que ça doit prendre tout son temps pour réussir ? Ou elle doit se ménager une vie privée, et se donner les moyens de s'accomplir également dans le domaine professionnel ?
Question existentielle, mais la vie et le problème Yaël est plus profond, mais le personnage est bien travaillé, et on arrive très bien à se mettre à sa place
On apprécie l'évolution du personnage et le fameux "lâcher prise" et l'importance de sa petite bande d'amis, dans les bons et les mauvais moments qui seront là pour elle
C'est vrai que ce n’est pas mon style de lecture, mais j'aime changer de registre, surtout j'avais cumulé deux lectures assez dures, j'avais besoin de quelque chose calme et tranquille mais aussi prenant
Cette lecture a rempli les objectifs rechercher, cela a était une lecture cool, mais avec un vrai sujet, la vie active d'une femme, arriver à mêler les deux, vie professionnelle et vie privée
La découverte de cette auteure a été pertinente, et je n'hésiterais à renouveler l'expérience, évidemment, je ne peux pas que lire ce genre de lectures, mais de temps en temps, cela fait énormément de bien.
J'ai découvert ce roman grâce à ma médiathèque. En fait, je cherchais un autre roman de Agnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café, c'est la poésie du titre qui me plaisait. Mais je ne l'ai pas trouvé, et je suis tombé sur celui-là, comme j'avais envie à tout prix de découvrir cette auteure, je me suis précipitée sur celui qui était disponible. Et je ressors conquise de cette découverte, je ne regrette pas du tout mon choix. J'ai tellement été conquise que je n'ai pas réussi à décrocher de ma lecture, elle s'est faite en une journée, et je ne me suis pas endormie avant de savoir la fin.
J'ai ainsi fait la connaissance de Yaël, c'est une jeune femme dynamique, interprète et surtout très carriériste. Le premier chapitre nous présente Yaël au début de sa recherche d'emploi, avec ses amis, elle dit ne jamais pouvoir porter des talons hauts, elle aime le style jean-baskets, elle vient de décrocher son premier job, elle fait la fête avec ses amis. On la retrouve au deuxième chapitre, dix ans après. Elle a bien changé, déjà dans son allure, elle porte en permanence un tailleur strict et des talons haut perchés. Tout l'inverse de ce qu'elle aimait étant plus jeune. Elle vit dans un appartement où tout est minutieusement rangé, aux murs blancs et au style minimaliste. Elle côtoie très peu ses amis, elle n'a pas le temps. Tout simplement parce qu'elle ne vit que pour son travail, elle y passe toutes ses journées, elle dort très peu, et le peu de temps libre est consacré encore à lui. Elle a les yeux rivés sur son téléphone, sur sa boite mail, à la télé, sur les chaines d'info permanente. Evidemment, très peu de place pour les amis qu'elle a délaissés. Et pourtant, ils sont sympas et drôlement patients avec elle. Mais, très difficile pour un organisme de tenir le rythme qu'elle s'afflige, certaines personnes vont devoir prendre des solutions radicales pour elle, même si cela ne lui plait pas...
J'ai tout de suite beaucoup aimé Yaël, même si elle a parfois au début des réactions un peu énervantes, surtout quand on ne conçoit pas la vie comme elle le fait. C'est une jeune femme qui est en permanence dans le contrôle de soi, de ses pensées, de sa tenue. Il n'est pas étonnant qu'au bout d'un moment ça craque, et on découvre alors sous ce vernis la femme sensible et enjouée qu'elle est. J'ai également beaucoup aimé ses amis, Adrien, Jeanne et Marc, sa sœur, Agnès et son mari Cédric. Agnès est l'inverse de Yaël, mariée, avec deux enfants, une vie familiale que ne peut supporter Yaël jusqu'au jour où elle commence à l'envier... Et lorsqu'elle retrouve une personne qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, ça devient vite le chaos dans la forteresse qu'elle s'est bâtie.
Agnès Martin-Lugand parle avec beaucoup de justesse de ces gens obnubilés par leur travail, leur carrière, prêts à sacrifier toutes les valeurs qu'ils ont. Le titre Désolée, je suis attendue est une phrase que Yaël répète tout le temps lorsqu'on lui demande si elle veut venir quelque part, ce genre de phrase que les autres terminent à sa place tellement ils l'entendent. Les notions d'amitié sont bien traitées. Tous ces jeunes gens sont sympathiques et attachants, on ne peut pas faire autrement que s'identifier à l'un ou l'autre. Je les ai vraiment tous beaucoup aimés, même le patron de Yaël qui ne se révèlera pas si inhumain qu'il n'y paraît.
En général, j'ai beaucoup aimé l'évolution de Yaël et des autres personnages tout au long de l'histoire. J'ai apprécié aussi le style de l'auteure, très fluide, sans lourdeurs dans les descriptions, allant à l'essentiel et ne s'embêtant pas de fioritures inutiles. Beaucoup de densité également dans les faits, les sentiments que l'auteure a su très bien retranscrire. J'ai rigolé avec cette bande d'amis, j'ai été triste pour Yaël, j'ai vraiment tout bien ressenti. Elle met beaucoup d'humanité dans tout, les rendant réels et très proches de nous. Ce sont des personnes que l'on pourrait croiser dans la rue, qui peuplent nos vies de tous les jours. Et je trouve ça vraiment plaisant.
J'ai passé un très bon moment avec cette histoire, je suis enchantée par cette lecture et ravie d'avoir découvert Agnès Martin-Lugand. Je vais la suivre et lire ses autres romans. J'ai d'ailleurs emprunté il y a peu à la médiathèque un autre de ses romans, À la lumière du petit matin, qui promet encore une bonne lecture au vu du résumé. Si vous ne connaissez pas encore cette auteure ou ce roman, n'hésitez surtout pas, je vous le recommande vivement...
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