"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tu ne me parlais plus depuis longtemps déjà. Nous communiquions autrement. Les rafales de pluie redoublaient et trempaient mes cheveux, que j'avais glissés en chignon sauvage sous la capuche de ma pèlerine avant que le vent ne la rabatte en arrière. Tu semblais savoir par où nous pourrions, encore une fois, nous échapper.
L'Humanité que dépeint Gilles McEwann dans son roman Dernière cabine pour le Mékong est en proie à de graves troubles. Partout sur le globe, et sans que l'on puisse leur trouver des instigateurs communs ni y déceler la moindre preuve de concertation, des mouvements populaires spontanés voient des individus jusqu'alors paradoxalement isolés dans la foule compacte des villes redécouvrir leur pouvoir de masse dès lors qu'ils font bloc et se meuvent ensemble. Mais partout également, c'est avec la même brutalité féroce que ces mouvements sont réprimés par des polices sanguinaires. C'est dans ce cadre tourmenté dont ils sont aussi, sans doute, des protagonistes engagés, que les personnages de Dernière cabine se livrent à une valse funeste.
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