Découvrez le nouveau roman de Theresa Révay Dernier été à Mayfair publié aux éditions Belfond.
1911. À Londres, les Rotherfield possèdent pouvoir et prestige, mais les années d'insouciance touchent à leur fin. Julian apprend que sa soeur Evangeline est en prison pour avoir réclamé le droit de vote des femmes, tandis que son frère dilettante ne songe qu'à rivaliser avec un aviateur français séducteur et fantasque. La Grande Guerre ébranle toutes leurs certitudes. Et c'est alors aux femmes, parmi les ruines de leurs illusions, de réinventer un monde nouveau.
Très mitigé mon bilan de ce livre. D'abord, j'y entre avec circonspection, car je ne suis pas fan des sagas. Puis, je m'y mets avec plaisir parce que l'auteure commence très bien avec des personnages qui semblent être intéressants, une époque qui l'est sans aucun doute et un certain souffle dans son récit qui emmène le lecteur. Enfin, je redeviens circonspect voire réticent devant des descriptions longues et inutiles, des tergiversations et des discours fatigants.
Theresa Révay installe tout son petit monde en Angleterre, dans l'aristocratie. Tout va bien pour tout le monde jusqu'à ce qu'une des héritières se pique de féminisme, qu'un des frères se passionne pour l'aviation et que l'autre se renferme sur lui et sur les principes de sa classe sociale. Des archétypes, bien sûr, surtout si l'on rajoute le majordome fidèle, les travailleuses miséreuses, mais ce genre de roman fonctionne avec des stéréotypes ou des clichés pour bien installer l'atmosphère. Ce n'est pas là-dessus que je titille l'auteure, mais plutôt sur des détails dont on se passerait bien, comme des descriptions mal ficelées ou d'autres passages dignes de la littérature pour jeune fille lorsque deux protagonistes (un homme et une femme, cha ba da ba da) se retrouvent ensemble et sont prêts à croquer la pomme ! C'est vrai qu'on est habitué à des récits crus et directs mais là, même les oreilles les plus chastes peuvent lire ces lignes (encore que je doute que des oreilles puissent lire, mais bon, c'est une image !). C'en est agaçant tellement c'est cucul (si vous me passez ce vocable). Oh, je ne demande point de passages salaces mais là on frise le ridicule. Ajouté à cela des descriptions de paysages plates et banales dont je parlais plus haut et vous pourrez comprendre mes réserves.
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