" denis rivière ne produit pas du sens, mais l'essence des choses, du monde, de ce destin que l'on appelle communément l'histoire.
c'est à dire ce mouvement fantastique et inénarrable de la contradiction humaine, comme donnée fondamentale, concept irrécusable, élément si immédiat ; sorte de " pugilat " qui fait avec des morceaux de destinées aussi bien désastreuses que fabuleuses (souvent bouffonnes, par ailleurs !) et avec des cristaux de destins plantureux, un théâtre tragi-burlesque, un opéra buffo-mortuaire, un match de boxe où la douleur est présente mais discrètement.
le rire gargantuesque, aussi ! mais avec beaucoup de retenue. parce qu'il y a cette lutte avec la matière, la couleur, la forme et l'esprit et qui accumulés les uns sur les autres, organisent une sorte de vie transcendée par un coup de pinceau, de crayon, de burin et qui se métamorphose en art à l'état brut. "
rachid boudjedra.
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