"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean-Luc Provost, le très médiatique entraîneur de gymnastique français, meurt dans un accident de voiture. La thèse du suicide, à seulement six mois des prochains jeux Olympiques de 2024, est très vite écartée.
L'affaire, considérée comme sensible et politique, est confiée au groupe de Lost. Pourquoi vouloir assassiner un homme qui s'apprêtait à devenir un héros national ?
Rebecca et son équipe se retrouvent immergées dans un monde où athlètes et familles vivent à la limite de la rupture avec pour unique objectif l'or olympique. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour l'obtenir.
Jusqu'au jour où le sacrifice demandé devient insurmontable...
Jean Luc Provost, le très médiatique entraineur de gymnastique français meurt dans un accident de voiture. L'affaire considérée comme sensible et politique est confiée au groupe de Lost. Pourquoi vouloir assassiner un homme qui apprêtait à devenir héros national ? Rebecca et son équipe devra s'atteler à cette difficulté tâche, mais cela va l'emmener encore au plus profond d'elle-même.
Quelle belle idée de parler de gymnastique et du milieu sportif, cela me rappelle quand je regardais assidument Nadia Comaneci et d'autres après elle, je trouve ce sport tellement beau et gracieux, très contente de pouvoir en savoir beaucoup plus sur ce milieu, j'ai l'impression d'aller voir derrière la caméra.
L'action se situe en 2024, et là encore, j'apprécie vraiment partir loin dans l'avenir, deux ans plus tard, cela fait du bien de lire un récit qui parle de ces jeux olympiques qui vont se passer à Paris.
C'est le troisième livre que je lis ou je retrouve Rebecca et l'équipe Lost, j'aime vraiment ce personnage et comment elle mène son groupe, elle est toujours très proche d'eux.
C'est une enquête avec de multiple rebondissements, il y a un moment, un passage difficile sur la violence que subissent ces gymnases, âmes sensibles s'abstenir, mais cela sert le récit, donc j'ai compris la nécessité de ces lignes.
C'est un sujet difficile et tabou, souvent cela a été mis sous le tapis, cela faisait tache pour le sport un des plus gracieux. J'ai trouvé cela bien de le traiter dans le cadre d'une investigation. le suspense est là et cela se lit tellement bien, mais j'ai voulu prendre mon temps, car il y a des lectures on se sent tellement à l'aise qu'on n'a pas envie que cela se termine.
Le quotidien de ce groupe allège parfois la tension avec leurs petites histoires personnelles, j'ai ressenti cela toujours très sympathique.
Ce qui est plaisant également, évidemment c'est une fiction, mais c'est un livre tellement documenté que très vite j'ai compris que cela pourra être tellement réel que s'en est troublant, et c'est vraiment passionnant.
J'ai beaucoup aimé également cette fin et probablement ma première larme de l'année, tellement je me suis laissée embarquée avec ces gymnastes qui sacrifie leur jeunesse pour une médaille d'or, je les ai trouvées tellement admirable.
HTTPS://WWW.NATHLIVRES.FR/L/..
J’ai dévoré ce roman en deux jours, l’histoire est plaisante et se sujet interessant. Je lis rarement de thriller sur le monde du sport et des jeux Olympiques. Ici nous faisons un pas en avant vers 2024 et les JO qui se découlerons à Paris.
Voici l’envers du décor des Jeux Olympiques. Ce milieu de sacrifices, de souffrance, de compétition, de concurrence, de duels, de rivalité et d’engagement ou seul les résultats comptent est ultra difficile pour des enfants si jeunes. Une vie de dévotion : les relations entraineur/entrainés repose sur une admiration totale et une obéissance aveugle du sportif pour son entraineur.
Le sport procure certes un lot d'émotions d'une intensité inégalable, d’excitation, de stress, d’'angoisse, mais également de larmes de déception pour la joie d’un moment, un instant qui rime avec le triomphe et la gloire du vainqueur. Mais le sport a aussi ses côtés sombres, que les fédérations ont tu pendant des années et qui sont de plus en plus mis en avant avec des scandales de violences physiques et morales.
De l’or et des larmes, met en avant la fragilité des enfants dans un monde d’adultes. Une enquête policière sans hémoglobine, sans pistolet, avec des lieutenants, capitaines et commandants investis dans leur travail et à la recherche de la vérité.
Bonne lecture
https://www.purple-rain.fr/2022/03/livre-de-lor-et-des-larmes-isabelle-villain.html
Jean-Luc Provost, entraineur, et sa femme Rita, kiné, sont les meilleurs dans leur domaine : la gymnastique. Rentrer dans son équipe c’est le rêve de tous les jeunes gymnastes.
Depuis de nombreuses années ils coachent 5 athlètes très prometteurs pour l’or aux JO de 2024.
A quelques mois des jeux, Provost meurt dans un accident de voiture. Une équipe de police est mise sur l’affaire lorsqu’on découvre que la voiture a été trafiquée. Qui a pu vouloir éliminer le meilleur entraineur de gym de France et pour quelle raison ?
***
J’ai apprécié l’histoire et j’ai suivi l’enquête avec intérêt. Il y a ce qu’il faut de rebondissements et de surprise finale et l’’auteure a particulièrement bien su nous faire découvrir le milieu des gymnastes, un des plus durs côté entrainement. Elle s'appuie sur la réalité et cite non seulement des entraineurs de grande renommée mais aussi de nombreuses gymnastes telle la reine Simone Biles au palmarès plus qu'impressionnant (j'avais vu il y a déjà un moment un téléfilm qui m'avait bien plu sur cette athlète impressionnante).
Des gamin(e)s qui quittent leurs parents vers 12 ans pour vivre ensemble, loin de leur famille, sous la direction d’un entraineur admiré et adulé.
Elle nous dépeint vraiment bien la forte relation qui les unit. Des parents qui remettent leur enfant dans les mains de quelqu'un dont ils attendent qu’il en fasse des champions. Des victoires qui ne se méritent qu’à force de souffrances incessantes.
Une bonne enquête au sein du milieu de sportifs haut niveau. Pas mal.
Lire un roman noir écrit par Isabelle Villain est pour moi une valeur sûre, je sais même avant d’avoir lu le résumé que l’histoire va me plaire et que je vais avoir une très bonne lecture. J’ai lu ses cinq derniers romans, publiés chez Taurnada, et j’ai à chaque fois passé un très bon moment. L’autrice sait mener le suspense tout du long. Elle a créé un personnage féminin, Rebecca de Lost, que nous retrouvons à chaque nouveau roman. J’aime beaucoup cette enquêtrice et son équipe, je me suis attachée à elle et j’aime la retrouver à chaque nouvelle enquête.
Je ne vais pas trop vous parler de l’histoire, c’est du suspense, ce serait vraiment dommage de trop en révéler, il faut que vous le découvriez par vous-même. Je peux juste vous dire, que nous allons nous retrouver avec l’équipe dirigée par Rebecca de Lost, nous les retrouvons tous, certains ont des postes différents, ils sont montés en grade. Leurs bureaux sont au Bastion, le nouveau lieu qui remplace le mythique 36 quai des Orfèvres.
L’histoire de ce roman commence en 2024 pendant les JO d’été à Paris. Nous suivons les commentaires de deux journalistes sur la prestation d’un gymnaste française. Ceux-ci disent que les sportifs français ont bien du mérite d’en être arrivés là après le drame qu’ils ont vécu l’année précédente. Et c’est ainsi que nous remontons six mois auparavant, au moment où tout a commencé. L’entraîneur de l’équipe de France de gymnastique va perdre la vie dans un accident de voiture. Cela aurait pu en rester là si les premières constatations n’avaient pas relevé que les freins avaient été sectionnés. Qui en veut à l’entraîneur, pourquoi, c’est ce que va essayer de découvrir et résoudre l’équipe de Rebecca. Les enquêteurs vont aller de surprises en surprises, et pas toujours très belles. Une nouvelle agression va avoir lieu, et toujours les mêmes questions, pourquoi…cette enquête va mener l’équipe de Rebecca vers des révélations très perturbantes, atroces, et inhumaines.
Je ne peux vous en dire plus, je ne m’attendais pas à partir sur un tel sujet mais il est tout à fait d’actualité, et je trouve important qu’il soit dans un livre. Rebecca et son équipe vont être aussi choqués et devront mettre de côte leurs émotions pour bien mener l’enquête. Je suis moi aussi passé par de multiples sentiments, de le colère, du dégoût, de la tristesse, il existe une omerta dans le milieu sportif qui est impensable à l’époque où nous vivons.
Bref, je n’en dis pas plus, je ne voudrais pas trop en dire. On suit également, comme dans chaque roman, les enquêteurs dans leur vie privée, qui est loin d’être évidente quand on fait ce métier, difficile de ne pas ramener ses problèmes chez soi. J’ai retrouvé Rebecca où je l’avais laissée dans sa vie familiale, qui est encore tendue par moments, elle. a heureusement des amis sur qui elle peut compter et à qui se confier.
J’aime toujours autant ce personnage de Rebecca. Je la découvre à chaque fois un peu plus à chaque nouvelle enquête. Sa sensibilité va ici être mise à l’épreuve, elle arrive tout de même à garder la tête froide pour pouvoir mener son enquête à bien. J’aime aussi beaucoup le personnage de Mélina, elle fait partie de l’équipe, elle est très sensible et humaine, elle sait parler aux témoins, se rendre disponible pour eux. Elle prend de plus en plus de place dans l’histoire et j’aime beaucoup.
Les personnages masculins sont eux aussi bien représentés avec Tom, Richard, Franck, et un petit nouveau, Emmanuel. Ils apportent une touche plus rigide et plus terre à terre, ils restent plus dans l’enquête et sont moins affectés, enfin c’est ce qu’ils montrent en surface.
Ce nouveau roman avec cette équipe me conforte dans mon attachement à elle. J’aime ces livres policiers où on retrouve les personnages et où on suit leurs vies en fil rouge, comme par exemple les romans de Jussi Adler Olsen ou les enquêtes de Maigret et tant d’autres. Plus je les connais, et plus je prends de plaisir à les retrouver à chaque nouvelle histoire. Et même, je lirais presque le livre rien que pour prendre de leurs nouvelles. Bien sûr, quand en plus c’est accompagné d’une très bonne intrigue, le plaisir est total et renforcé.
Et tout cela mené par la belle plume de Isabelle Villain, par son style fluide, qui coule tout seule, les pages se tournent avec beaucoup d’intérêt, j’ai été prise dans l’intrigue dès les premières lignes. Surtout avec cette temporalité qui bascule dès le deuxième chapitre, le premier a attiré notre attention sur un problème, et ensuite on revient au début des faits, et là, on a très envie de savoir, c’est une construction très addictive. Les révélations arrivent ensuite avec parcimonie, j’ai été comme l’équipe, à me poser des questions, à soupçonner untel ou untel. Quand les premiers indices arrivent, il faut encore prouver les soupçons, et on espère, comme les enquêteurs, que les personnes vont parler et crever l’abcès qui permettra de punir le coupable. Tout est vraiment bien amené et construit pour maintenir l’attention du lecteur.
La narration à la troisième personne permet de garder une certaine distance avec les personnages et ce n’est pas négligeable ici car les émotions sont fortes. Le réalisme est quant à lui renforcé par l’utilisation du présent dans la narration. Je trouve que cela donne encore plus de réalité et une dimension plus importante aux faits.
J’ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de ce roman et de ses personnages. Je suis passée par un tas d’émotions, parfois contradictoires, j’ai très bien ressenti tout ce qui se passait, j’ai eu de la peine pour les victimes, de la colère contre les agresseurs, bref, c’est une lecture très vivante et une histoire très marquante.
Il faut noter aussi que tout se passe dans le milieu sportif et plus particulièrement dans le milieu de la gymnastique, on assiste aux préparations des athlètes, à leurs doutes, à leurs efforts, à tout l’espoir qu’ils mettent dans leur réussite. Isabelle Villain a été très précise dans tout ce qui entoure la préparation des athlètes pour les jeux olympiques. Rien que pour ça, c’est hyper intéressant de se retrouver au milieu d’une équipe qui se prépare. Dans des notes à la fin du livre, Isabelle Villain explique que c’est un roman de fiction, inspiré de faits réels. Elle est elle-même ancienne sportive et fille d’un sportif de haut niveau. Et elle parle très bien de ce que le sport amène dans la vie de ceux qui le pratiquent, surtout à haut niveau. Elle nous parle des cas dont elle s’est inspirée et ça fait froid dans le dos de voir que ce qu’on a lu a réellement existé. Ça se sentait en lisant que l’autrice avait très bien travaillé son sujet, qu’elle s’était appuyée sur des recherches, sur des faits précis. Vraiment, je suis épatée par ce travail et la félicite. Et si cette histoire pouvait aider certains et certaines à parler, à se confier, alors je pense que l’autrice aurait rempli son rôle à merveille.
Je ne peux bien sûr que vous conseiller cet excellent roman. Si vous n’avez encore jamais lu de livres d’Isabelle Villain, que vous ne connaissez pas encore l’équipe de Rebecca de Lost, ce n’est pas grave du tout. Vous pouvez commencer par ce livre ou par un autre, cela ne vous en dévoilera pas de trop sur les autres enquêtes et événements passés. Cela spoilera juste un peu la vie privée des personnages, mais ce n’est pas la l’essentiel. Vous pouvez donc commencer par celui-ci si le thème du sport de haut niveau vous intéresse et continuer à la découvrir avec les précédents de l’autrice. Je voulais vous préciser cela car je sais que c’est parfois long et fastidieux de tout reprendre depuis le premier livre. Une chose est sûre, c’est que je vous recommande fortement Isabelle Villain, tous ses romans et aussi la maison d’édition qui publié toujours de très bons romans à suspense, je n’ai jamais été déçue par un de leurs livres.
Au sein de la brigade criminelle installée Porte de Clichy à Paris, c’est le groupe dirigé par Rebecca de Lost qui se voit confier l’enquête politiquement ultrasensible sur la mort, à première vue accidentelle, du très en vue Jean-Luc Provost. Entraîneur de gymnastique, l’homme venait de réussir à faire de l’équipe française la favorite des imminents Jeux Olympiques de 2024. Les coulisses du sport de haut niveau réservent bien des surprises aux enquêteurs…
Les lecteurs des précédents romans de l’auteur ont déjà pu accompagner Rebecca de Lost dans différentes enquêtes. Cette fois, c’est le milieu sportif qui défraye la chronique, en particulier le milieu de la gymnastique, réputé pour l’extrême exigence imposée à ses athlètes. La brièveté des carrières de gymnastes, notamment pour les filles dont la puberté constitue une étape réellement critique quant à leur gabarit, accentue encore compétition et pression, dans un sport parmi les plus éprouvants physiquement. Y viser l’excellence implique d’immenses sacrifices aux multiples répercussions. Traumatisé à répétition et depuis le plus jeune âge, le corps des gymnastes paye un lourd et durable tribut à la pratique extrême de ce sport, tandis que sur le plan affectif et moral, les jeunes sportifs ont à composer avec le vase clos strictement délimité par leur centre de formation et par leur entraîneur, loin de leurs familles : une situation de totale dépendance qui, vécue dans la peur d’être un jour évincé des sélections, s’avère propice à de multiples abus, ainsi que de bien réels scandales concernant maintes disciplines sportives l’ont récemment révélé.
S’inspirant librement de faits réels ayant entaché le milieu sportif, elle-même ancienne sportive et fille de sportif de haut niveau, Isabelle Villain nous livre une histoire fictive efficacement représentative, dont le mérite essentiel est la description limpide du piège où se retrouvent enfermées sans recours les victimes. Percutante dans sa simplicité, l’intrigue pourra peut-être décevoir les amateurs d’intrigues policières aux rebondissements sophistiqués. Ici, pas de coup de théâtre ni de suspense haletant, mais un récit aux allures de reportage sur un fait de société resté longtemps ignoré. Fluide et agréable, la narration pourra paraître par ailleurs relativement sèche, l’exploration du sujet par des enquêteurs extérieurs au drame conférant à l’ensemble une forme de distanciation un peu froide. L’on observe, l’on dissèque, mais l’on peine à s’émouvoir malgré la gravité du sujet...
D’une lecture facile et plaisante, cette enquête simple et efficace sur un sujet d’actualité s’imagine très aisément en épisode de série policière télévisuelle. Avis aux amateurs.
Qu’un polar devienne presque un documentaire, c’est la réussite d’ Isabelle Villain qui remplit parfaitement cette fonction avec De l’or et des larmes. Ce polar raconte l’enquête traditionnelle menée au sein du sport de haut niveau, et plus particulièrement du milieu de la gymnastique. Cette catégorie rassemble de très jeunes athlètes qui ont par essence une vie sportive très courte.
Jean-Luc Provost est un entraineur reconnu et adulé. Il est engagé par la Fédération de gymnastique pour permettre à la France de gagner au moins deux médailles d’or aux prochains JO de 2024 à Paris. Les résultats aux Mondiaux permettront de dégager des athlètes susceptibles de répondre à cette exigence. En effet, trois jeunes filles et deux jeunes hommes se démarquent de la Team Provost qu’il a constituée dès le début de leur adolescence pour les conduire sur la plus haute marche du podium. Sa femme, Rita, l’assiste dans sa tâche en tant que kiné, mais aussi infirmière, enseignante et même maman lorsque c’est nécessaire.
Un jour d’entraînement comme un autre, le coach Provost doit s’absenter une petite heure pour revenir rapidement afin de décortiquer les vidéos des enchaînements des sportifs pour améliorer, encore et encore. Il ne trouve plus les clefs de sa moto et décide de prendre la voiture de sa femme. Sur le chemin, un accident lui coûte la vie. A la suite des investigations habituelles, la police découvre que les freins ont été sectionnés !
Le groupe de Rebecca de Lost est choisi pour résoudre cette affaire hyper sensible aux ramifications politiques évidentes à six mois des JO de Paris.
Isabelle Villain décrit une enquête traditionnelle mais minutieuse où chaque piste est suivie de façon à trouver le ou les assassins. Des rebondissements savamment disséminés viennent renforcer une intrigue où les personnages ont suffisamment d’épaisseur pour paraitre crédibles. De plus, l’équipe de Rebecca est constitué de profils de policiers acharnés au travail mais aussi avec des spécificités dans leur vie privée les rendant accessibles et crédibles.
Mais, la valeur ajoutée de ce roman est le milieu qu’il décrit. La documentation fouillée approfondie un sujet terriblement d’actualité. Mais, c’est aussi tout le sport système auquel les JO n’échappent pas qu’Isabelle Villain semble aussi dénoncer.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/01/28/isabelle-villain/
https://colorandbook.blogspot.com/2022/01/de-lor-et-des-larmes-de-isabelle-villain.html?m=1
« De l'or et des larmes » est un excellent thriller ! Attention c'est le 5eme tome des enquêtes de Rebecca, mais il peut parfaitement se lire indépendamment ( comme je l'ai fait). J'ai apprécié être plongée dans le milieu de la gymnastique de haut niveau. Dans ce roman on voit bien que l'auteure connaît ce milieu et sait de quoi elle parle. Tout sonne juste et est percutant. Isabelle n'épargne jamais son lecteur et frappe avec justesse pour briser une omerta qui dure depuis bien trop longtemps.
les +:
* L'histoire elle-même était prenante. L'enquête été bien ficelée et m’a tenue en haleine jusqu'à la fin. Il y avait la juste dose entre mystères, noirceur, révélations et actions. J'ai apprécié également les sujets tabous abordés dans ce roman qui brise le silence et met un coup de pied nécessaire dans une fourmilière très vaste.
* Les personnages étaient plutôt bien travaillés. Serte, la grande palette de personnages ne m’a pas vraiment permis de m'attacher à eux. Mais ils avaient tous une importance et apportaient tous un plaisir au roman ! C'était intéressant de voir ce qui se passait pour les athlètes, leurs familles et le staff qui ne vivent que pour la gymnastique et les compétitions, de voir jusqu’où ils sont prêts à aller pour atteindre les sommets et réaliser leure rêves.
* Le style d'écriture est efficace. C'est, fluide, rythmé, percutant, addictif et dynamique. Isabelle ne mache pas ses mots et tape fort pour réveiller les consciences.
Les - :
* J’etais un petit peu perdue quand on parlait de la vie personnelle des enquêteurs vu que je n’ai pas lu les tomes précédents.
* J'en voulais encore plus !
J'avais hâte de retrouver le commandant de Lost Rebecca, qui au sein d'une nouvelle équipe va enquêter sur le décès de Jean-Luc Provost. L’entraîneur le plus en vue de gymnastique, trouve la mort dans un accident de voiture. La pression politique et médiatique se fait sentir alors que nous sommes à six mois des jeux Olympiques de 2024. On entre en complète immersion dans le monde du sport de haut niveau. On découvre que la réussite a un prix et que pour un ou une championne médaillée, il y a de nombreux laissés pour compte. Un entraînement acharné, quotidien, des heures et des heures sur les agrès et les praticables. De la sueur et des larmes avec comme unique objectif l'or. Mais cette enquête va nous révéler un tout autre scandale.
Dès le premier chapitre j'ai eu la voix de Nelson Monfort dans les oreilles tant l'auteure réussi à nous mettre immédiatement dans l'action. Plusieurs thèmes sont abordés et traités avec soin. Le parcours d'un gymnaste débute dès l'enfance vers 10 ans, il nécessite la séparation avec sa famille et de gros sacrifices, les souffrances et les blessures sont autant psychologiques que physiques tout cela est très bien expliqué.
L'enquête va peu à peu éliminer tous les suspects qui pouvaient en vouloir à la vie de l’entraîneur et ils sont nombreux, femme, maîtresse, collègues, enfants, parents. Il faudra beaucoup de persévérance et d'intuition à la police pour comprendre les rouages de l'intrigue. Parallèlement, on en apprend un peu plus sur la vie privée de notre enquêtrice et c'est juste ce qu'il fallait pour la rendre sympathique. On ne s'ennuie pas une minute et pour ma part je l'ai dévoré d'une traite. J'ai particulièrement apprécié la façon d'aborder ce sujet grave tout en faisant preuve de respect envers les victimes et de retenue dans les descriptions. Bonne lecture.
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