"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lors d'un vernissage dans une galerie spécialisée dans l'art aborigène, Aurélie, la galeriste, est assassinée. Immédiatement, les soupçons se tournent vers son mari, Mathias Clavery, qui dirige les gendarmes de Cestas, dans l'agglomération de Bordeaux. Il clame son innocence et affirme avoir un trou de mémoire. Son frère, Augustin, longtemps exilé de sa famille, mène l'enquête et tente de l'innocente.
C'est ma première expérience avec Magali Collet et Isabelle Villain mais ça ne sera pas la dernière ! J'ai été séduite par la qualité de l'écriture et de l'intrigue. In Vino veritas est un court mais redoutable thriller psychologique. L'enquête est complexe, avec une foule de personnages qui auraient tous eu des raisons de tuer Aurélie, des secrets inavouables, des mensonges, des trahisons et des rancunes. Les pistes et les rebondissements s'enchaînent sans aucun temps mort, jusqu'à un final qui vaut le détour. Dès les premières lignes, j'ai été happée par l'enquête et j'ai pris plaisir à suivre les différentes pistes. J'ai lu In Vino Veritas en à peine une journée et j'ai adoré. Je lirais avec grand plaisir d'autres polars des deux autrices.
Après un prologue flash-back qui explique tout ce qu'on a besoin de savoir, débute un des thrillers les plus machiavéliques qui soit. La grande famille des Clavery possède un grand vignoble bordelais dont la réputation n'est plus à faire. Le père le dirige d'une main de maître et aurait certainement souhaité qu'un de ses deux fils reprennent le domaine l'heure venue. Pourtant Mathias et Augustin n'ont pas choisit cette voie. Mathias est capitaine à la gendarmerie locale, quand à Augustin cela fait des années qu'il est expatrié en Argentine. Lorsque Aurélie, la femme de Mathias est assassinée et que tous les soupçons se portent sur lui, il ne pourra compter que sur son grand frère pour le sortir du pétrin.
Une intrigue mijotée aux petits oignons, arrosée par les plus grands crus bordelais et un thriller psychologique au dénouement renversant, voilà ce qui vous attend car c'est bien connu « In vino veritas ». J'aime toujours retrouver l'essence d'un polar à la française, cela n'a rien à vois avec les polars étrangers qui ont aussi leur charme mais rien ne me touche plus que des personnages, des familles avec lesquelles je peux m'identifier. Pour la touche exotique nous avons de forts belles références à l’Australie, avec la mise en avant de peintres aborigènes, puisque la victime tenait une galerie de peinture. Merci pour les codes à scanner en fin de livre qui donnent un sens au fameux syndrome de Stendhal exploité dans l'intrigue. Bref vous l'aurez compris, nous sommes devant un scénario riche car je ne vous dit pas tout. Des chapitres courts et enlevés qui vous entraînent d'une page à la suivante sans ralentissement. Une écriture à quatre mains bien maîtrisée, on ne se rend pas compte d'un quelconque changement de style et le récit reste fluide. Venez plonger dans les délices bordelais, vous ne le regretterez pas. Bonne lecture.
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« In vino veritas » est un excellent thriller ! J'avais très hâte de voir ce que pouvais donner l'association de Magalie et Isabelle de par leur style très différent. c'est une très belle surprise et une réussite. Elles nous offre un thriller abouties, réaliste, complexe, rythmé, percutant et addictif. C'est machiavélique. Elle m'ont mener en bateau. Il y avait énormément de rebondissements, d'actions, de suspense et de profondeur. C'est diaboliquement efficace.
Les +
* L'histoire de ce roman est excellente. Dans ce petit village où la calme semble règne Aurélie est assassinée. Tout semble désigne son mari. Mais très vite les masque tombe et le vernie s'écaille. Le village est loin d'être aussi paisible qu'il n'y paraît et beaucoup semble avoir des mobile pour ce meurtre. On est plongé au cœur des manipulations, du mensonges des trahisons et de la noirceur humaine. J'ai soupçonner absolument tout le monde.
* Un sois thème percutant aborde avec justesse et finesse.
* Des perosnnages complexes, difficile à cerner. Ils avaient tous une double face. J'ai aimé mes découvrir petit à petit. Au final ils ont tous des tonnes de secrets et une facette sombre.
* Deux plume assez différentes mais qui se sont parfaitement associer. J'ai n'ai pas réussit à dicerner qui a écrit quoi. J'ai beaucoup aimé les jeux de temporalité et la place de l'art dans le roman.
Les – :
* Parfois un tout petit peu trop de surenchère.
J'avais hâte de lire “In vino veritas”.
Hâte de voir ce que les deux dames allaient faire à quatre mains… Mais ce sont surtout leurs deux cerveaux avec des personnalités bien différentes travaillant ensemble qui m'intéressaient !
Alors, Bravo !
Je me suis retrouvé enfermé dans un très bon roman gigogne à suspense, un peu comme un puzzle où les éléments se mettent en place au fur et à mesure, comme une enquête d'Agatha Christie ou d'Hercule Poirot, où l'on devine très vite que le coupable va se promener durant toute ma lecture, là, sous mes yeux, mais que nos deux artistes tairont son nom jusqu'à l'épilogue, après de nombreux voyages allant du passé au présent et vice-versa.
Mathias est le jeune frère d'Augustin.
Enfant, suite à un accident Mathias tombe dans le coma.
Michel, le père des garçons, en veut à Augustin qu'il estime coupable. Il ne veut pas pardonner.
Michel est le mari de Delphine. Il aime sa femme, du moins il le croit, enfin, il s'en fout… Tant qu'elle s'occupe de la maison et des enfants.
Delphine n'aime pas Michel. Mais chez les Clavery, on ne divorce pas !
Augustin dépité quitte sa famille et la France pour l'Argentine.
Aurélie est la femme de Mathias qui aujourd'hui est gendarme, il est fou d'elle.
Fanny, la collègue de Mathias, est amoureuse de lui.
Fanny est aussi la collègue de Dupuis, mais elle n'est pas amoureuse de lui.
Louis de Bearn est en colère contre Aurélie qui lui a vendu des faux tableaux !
Aurélie est en colère après Karine qui a cassé des bouteilles de vin très chères durant son exposition.
Aurélie est assassinée pendant un vernissage.
Delphine est désolée pour Carole, la mère d'Aurélie.
Carole a perdu son mari à cause de Michel et Delphine…
Qui a tué Aurélie et pourquoi ?
Ne vous inquiétez pas, les plumes de nos deux auteures, aussi sympathiques que diaboliques, sont suffisamment affûtées pour ne pas perdre le lecteur.
C'est fluide, déroutant, parfois surprenant, mais surtout captivant et plein de rebondissements, et qu'est-ce que c'est bon…
Les personnages sont attachants et plusieurs fois, j'ai eu un élan de sympathie, de peine ou de pitié envers eux.
Alors !
Qui me suivra dans ce thriller casse-tête que je vous conseille vraiment ?
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