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Pour exposer les beautés des dames, Firenzuola choisit la forme du dialogue, déjà pratiquée par lui dans ses Ragionamenti : la Renaissance est friande de traités à plusieurs voix, sur le modèle de Platon, de Cicéron ou de Lucien. Cette forme donne à l'exposé une tournure familière, proche des conversations libres et détendues qui se déroulaient pendant les réunions et les veillées ; l'exposé d'une thèse est remplacé par la mise en scène d'un échange.
Mais même si Firenzuola a soin de faire varier le discours, la part dialectique reste réduite : la conversation amicale devient un dialogue didactique où le détenteur du savoir, sollicité comme tel, présente de façon méthodique ses connaissances en philosophie, en anatomie ou en esthétique.
Dans sa quête d'une définition de la beauté, il est stimulé par les questions de quatre belles femmes, dépositaires d'une forme de compétence en ce domaine et exemples vivants qui illustrent ses remarques.
Un premier échange, dans un jardin, porte sur les constituants primitifs de la beauté ; au cours du second, situé dans un cadre construit par l'homme, les interlocuteurs cherchent à construire une oeuvre d'art d'une beauté parfaite.
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