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Alors que les crises financières se sont succédé dans les pays émergents, avec des effets souvent dévastateurs, comment les prévenir et les résoudre ? Comment adapter le système financier international à la globalisation des marchés financiers ?
Le rapport de Daniel Cohen et Richard Portes se concentre sur les crises de la dette souveraine. Il fait le constat qu'un certain nombre de crises, qui se sont révélées être ex post des crises de la dette, sont initialement des crises de confiance. Ne peuvent-elles pas être prévenues ? Les auteurs font la proposition originale d'un « régime d'endettement » dans lequel les pays émergents s'engageraient à ne pas dépasser un certain niveau de spread de signature, fixé à l'avance. Le FMI jouerait un rôle préventif accru dans le contexte de ce «régime d'endettement», intervenant comme « prêteur en premier ressort » plutôt que comme «prêteur en dernier ressort».
Ce rapport est commenté par Olivier Davanne et Sylviane Guillaumont-Jeanneney. Il est accompagné de six compléments. Les deux premiers soulignent que le FMI ne peut pas jouer le rôle de prêteur en dernier ressort international. Le troisième rappelle que la mise en place de codes et standards, élément central de la politique de prévention des crises, suppose le choix d'un bon « sequencing », fonction de l'évolution des institutions du pays. Le quatrième donne une perspective historique des crises financières de 1980 à 2002 : les crises de la dette des pays latino-américains (1982), les crises des années quatre-vingt-dix (Mexique 1994-1995, Asie 1997-1998) caractérisées par de larges mouvements de capitaux et une montée des titres obligataires dans les instruments de dette ; enfin les crises récentes (1998-2002) (Russie, Brésil, Turquie, Argentine, Equateur...), à nouveau des crises de la dette souveraine. Le cinquième complément critique à la fois le déficit démocratique des Institutions Financières Internationales et la doctrine du FMI fondée sur le consensus de Washington. Enfin, proposant une relecture de la récente approche de Lerryck-Meltzer favorable aux « dons versus prêts » aux pays pauvres, le dernier complément souligne son intérêt pour le développement de partenariats publics-privés.
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