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Le 12 mars 1871 Victor Hugo écrivait de Bordeaux à un jeune Lorrain nommé par Léon Gambetta Général des Armées auxiliaires de la Défense Nationale quelques mois auparavant. Voici ce qu'il lui disait :
Général, J'ai reçu votre lettre, je l'ai communiqué à la réunion des représentants que je présidais.
Depuis j'ai dû donner ma démission comme membre de l'Assemblée, soufflet à la réaction.
Mais en m'éloignant de l'Assemblée, je n'en suis que plus près du peuple.
L'Avenir est à la République.
Elle compte sur vous.
Vous avez un coeur vaillant.
Je vous serre la main.
VH Ce Général au coeur vaillant, s'appelait Camille Cremer.
Camille Cremer ( 1840-1876 ), Mosellan originaire de Sarreguemines, Officier républicain de grande valeur, loyal serviteur de Gambetta et du Gouvernement de la Défense Nationale, deviendra le héros méconnu de la guerre franco-prussienne 1870-1871.
Ce jeune Officier, âgé à peine de 30 ans au moment de la déclaration de guerre à l'été 1870, se battra brillamment, de la défense du pont de la Sarre à Sarreguemines le 7 août 1870 aux champs de carnages autour de Metz à Borny, Grigy et Colombey le 14 août 1870, à Rezonville, Vionville et Mars-la-Tour le 16 août 1870, jusqu'à Saint-Privat, Gravelotte et Amanvillers le 18 août 1870, à Servigny et Noisseville les 31 août et 1er septembre 1870, sans oublier Nouilly le 7 octobre 1870.
Fait chevalier de la légion d'honneur pour ses hauts faits d'armes le 10 septembre 1870, il réussira à échapper à la capture du camp retranché de Metz au moment où le Maréchal Bazaine livrait traîtreusement l'Armée du Rhin au Prince Frédéric-Charles de Prusse le 27 octobre 1870.
Le futur Général Cremer prit alors le chemin de la France pour continuer le combat contre l'armée prussienne en allant offrir son épée au Gouvernement de la Défense Nationale de Gambetta à Tours.
De là, il enchaînera les victoires dans l'Auxois-Morvan et sur la côte viticole en Bourgogne-Franche-Comté, au cours du terrible hiver 1870-1871.
Pour tous, il deviendra à jamais l'immortel vainqueur de Nuits le 18 décembre 1870 et le Libérateur de Dijon le 30 décembre 1870.
C'est ce destin exceptionnel que Patrick Serre vous invite à découvrir en marchant dans les pas du premier des Officiers-résistants de l'époque contemporaine.
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